Les
orientations politiques clairement à gauche (et plus) des ultras de Livourne
sont bien connues, aussi rien d’étonnant à ce que dimanche dernier lors de
Livourne - Sampdoria, des chants aient retenti de la Curva Nord en hommage à
Massimo Tartaglia, l’homme qui a agressé le premier
Ministre Italien...
Ce sont tout
d’abord des banderoles qui ont été brandies
avant que la Curva ne commence à lancer des chants de soutien à Massimo
Tartaglia, l'homme présenté comme déficient mental
qui a agressé et blessé à Milan, Silvio Berlusconi.
Certains
plutôt ironiques "Spinelli compraci Tartaglia", (Spinelli achète-nous Tartaglia), d’autres, plus politiques comme
"Tartaglia uno di noi" (Tartaglia un
des nôtres)…
Pour rappel le
Président du Conseil Italien a reçu un coup de la part d'un homme dimanche à
l'issue d'un meeting à Milan. À l'issue d'un discours du Cavaliere derrière la
place de la Cathédrale, un homme s'est approché du président du Conseil qui
prenait un bain de foule et lui a lancé une petite statue du célèbre
"Duomo" dans le bas du visage. L'agresseur, Massimo Tartaglia, 42
ans, suivi depuis dix ans pour des problèmes psychiatriques, a été arrêté….
Connaissant les
tendances politiques marquées des supporters amaranti (communistes léninistes),
tout le monde pouvait s’y attendre, sauf l’arbitre qui a ressenti la nécessité
de suspendre le match deux minutes, notamment après l’explosion de bomba carta
(bombes agricoles) du côté des ultras livornesi…
Livourne
n’est pas un cas isolé, puisque plus bas en
Italie, en Calabre, plus précisément à Cosenza, du côté de la Curva Nord, les ultras rossoblù, eux aussi politiquement
ancrés à gauche, et à l’initiative comme les Brigate Autonome Livornesi du « Fronte
di resistenza ultras » (avec les ultras de
la Ternana, d’Ancona, de Casertana et de Savona) ont affichés d’autres
banderoles sur lesquelles il était inscrit : “siamo tutti Tartaglia” (Nous
sommes tous des Tartaglia)…
Sans crainte du
ridicule, le Ministre de l’Intérieur Italien, Roberto Maroni (l’homme qui veut encarter tous les tifosi) a comparé ça aux chants
racistes entendus (parfois) dans les tribunes Italiennes et encore dimanche au
Stadio Comunale de Turin lors de Juventus – Catane…