mardi 22 décembre 2009

Livourne : La Curva Nord soutient l’agresseur de Berlusconi…



Les orientations politiques clairement à gauche (et plus) des ultras de Livourne sont bien connues, aussi rien d’étonnant à ce que dimanche dernier lors de Livourne - Sampdoria, des chants aient retenti de la Curva Nord en hommage à Massimo Tartaglia, l’homme qui a agressé le premier Ministre Italien...

Ce sont tout d’abord des banderoles qui ont été brandies avant que la Curva ne commence à lancer des chants de soutien à Massimo Tartaglia, l'homme présenté comme déficient mental qui a agressé et blessé à Milan, Silvio Berlusconi.

Certains plutôt ironiques "Spinelli compraci Tartaglia", (Spinelli achète-nous Tartaglia), d’autres, plus politiques comme "Tartaglia uno di noi" (Tartaglia un des nôtres)

Pour rappel le Président du Conseil Italien a reçu un coup de la part d'un homme dimanche à l'issue d'un meeting à Milan. À l'issue d'un discours du Cavaliere derrière la place de la Cathédrale, un homme s'est approché du président du Conseil qui prenait un bain de foule et lui a lancé une petite statue du célèbre "Duomo" dans le bas du visage. L'agresseur, Massimo Tartaglia, 42 ans, suivi depuis dix ans pour des problèmes psychiatriques, a été arrêté….

Connaissant les tendances politiques marquées des supporters amaranti (communistes léninistes), tout le monde pouvait s’y attendre, sauf l’arbitre qui a ressenti la nécessité de suspendre le match deux minutes, notamment après l’explosion de bomba carta (bombes agricoles) du côté des ultras livornesi…

Livourne n’est pas un cas isolé, puisque plus bas en Italie, en Calabre, plus précisément à Cosenza, du côté de la Curva Nord, les ultras rossoblù, eux aussi politiquement ancrés à gauche, et à l’initiative comme les Brigate Autonome Livornesi du « Fronte di resistenza ultras » (avec les ultras de la Ternana, d’Ancona, de Casertana et de Savona) ont affichés d’autres banderoles sur lesquelles il était inscrit : “siamo tutti Tartaglia” (Nous sommes tous des Tartaglia)…

Sans crainte du ridicule, le Ministre de l’Intérieur Italien, Roberto Maroni (l’homme qui veut encarter tous les tifosi) a comparé ça aux chants racistes entendus (parfois) dans les tribunes Italiennes et encore dimanche au Stadio Comunale de Turin lors de Juventus – Catane…