Alors qu’il devait
profiter d’une mise en liberté conditionnelle dans les heures qui viennent, la
situation vient subitement de prendre une tournure négative pour Rafael Di Zeo, l'ancien chef de
la barra de Boca…
En effet des écoutes téléphoniques ont
permis d’établir qu’il pourrait, bien qu’étant incarcéré depuis le 29 Mars
2007, être impliqué dans un trafic d'éphédrine.
Malgré le bénéfice d'un
bon rapport de l'Administration pénitentiaire, pour qui il est un prisonnier
"modèle", l'ancien chef de la 12, la barra brava de Boca Juniors,
Rafael Di Zeo Boca ne pourra certainement pas obtenir le bénéfice d’une liberté
conditionnelle, comme prévu…
Selon certaines sources d’informations, le
juge en charge de ce dossier aurait pris la décision d’annuler la libération
pourtant prévue de Di Zeo sur la base d’une nouvelle procédure judiciaire qui
devrait être engagée à son encontre. La justice Argentine le soupçonne ainsi
d’avoir « aider » Mario Segovia, « el rey de la efedrina »,
(l'Ephédrine est très largement utilisé dans la fabrication des
méthamphétamines et de la methcathinone) interpellé avec 525 kg de de cette
substance chimique, prête à être livrée aux cartels Mexicains et lui aussi incarcéré à la prison
d’Ezeiza
Di Zeo aurait déjà pu bénéficier d’une
libération anticipée le 1er Décembre dernier, lorsqu'il en était aux deux tiers
de sa peine de quatre ans et trois mois de prison pour l’agression de
barrabravas de Chacarita Juniors, le 3 Mars 1999, à La Bombonera, mais en fin
de compte cela n’a pas pu se faire….
Le Juge cherche à
déterminer si au cours de l’une de ses « permissions » Di Zeo ne serait
pas allé à Rosario chercher de l'argent dans la maison de Segovia. Pour prouver
l'infraction, il pourrait être accusé de trafic d'influence.
L'ancien chef de la 12
devrait donc rester en prison au moins jusqu'en Février…