Les Hammers qui ont deux
semaines pour faire appel ont donc été reconnus coupables de deux des quatre
charges auxquelles ils étaient confrontés et notamment d’un défaut de sécurité
entourant ce match à hauts risques face à l’ennemi « historique »
Millwall.
West Ham risquait et
craignait avant tout une suspension de Boleyn Ground…
Millwall de son côté a été
blanchi des trois chefs d'accusation tandis que les allégations de
comportements racistes de certains supporters des deux clubs n’ont pas pu être
prouvées.
Un supporter de Millwall
avait été poignardé lors de ces affrontements autour du stade. Plus de 50
personnes avaient été inculpées par la police dans le cadre de troubles commis
à l'intérieur comme à l'extérieur de l’enceinte du club de l’East end.
Les supporters de West Ham
avaient en outre « envahi » par trois fois la pelouse d'Upton Park et
plusieurs centaines d’entre eux s’étaient rassemblés en dehors du stade lançant
diverses projectiles sur les forces de polices présentes en nombre pour ce
match « historiquement » (très) sensible.
Un pub avait eu ses fenêtres
cassées par des briques durant les affrontements qui se sont déroulés dans
plusieurs rues du quartier…
Les premières échauffourées
avaient éclaté à la sortie de la station de métro située à 500 mètres du stade
quand les supporters de Millwall venus pour le match étaient parvenus à passer
le cordon de sécurité. Des centaines de supporters s’étaient présentés à Upton
Park pour le match sans billet. De violents affrontements avaient alors opposé les
membres des deux camps dans des violences qui rappelaient celles des années 80…
Les témoignages reçus faisaient
état de véritables scènes de guerre autour du stade et d’une violence indescriptible.
C'était la première fois, que les deux rivaux de l’Est de Londres
s’affrontaient depuis avril 2005.