Une faille de sécurité évidente dans les contrôles
d’accès au stade Tomás Adolfo Ducó, le stade de Huracán dans lequel avait été
déplacé la rencontre toujours très sensible du côté hinchada entre Chacarita et
Boca a permis aux barrabravas des « funebreros » d’entrer une banderole
aux couleurs xeneizes sur laquelle apparaissait un message sarcastique et
provocateur à l’encontre de la « 12 », la barra boquense et en
particulier contre son chef actuel Mauro Martín.
"Mauro Martín, jefe de la PFA",
(Mauro Martin, chef de la PFA - Policía Federal Argentina) indiquait ainsi
la banderole aux couleurs « azul y amarilla », insulte suprême entre
barra qui s’accusent mutuellement de bénéficier de protections de la part de la
Police Fédérale.
Il faut savoir qu’il est fait interdiction
aux barrabravas d'un club de faire pénétrer dans un stade des banderoles ou
drapeaux (volés ou confectionnés spécialement) aux couleurs de l’adversaire…
On sait l'inimitié qu’il y a entre les deux
barras, qui comptent de lourds antécédents et qui s’étaient violemment
affrontées en 1999 et en 2003, affrontements pour lesquels plusieurs
barrabravas de Boca y compris Rafael Di Zeo, l’ancien chef de la barra de Boca
ont été condamnés et emprisonnés.
Les deux barras se sont respectivement accusées durant tout le match d’être
« amigos de la Policía ». À la banderole de Chacarita, la
hinchada xeneize a ainsi répondu par des chants dont le grand classique
« En San Martín, hay una banda, hay una banda de vigilantes, van a la
cancha, en patrullero, y el comisario es Barrionuevo » qui accuse (en
résumé) la Banda de San Martin (la
barra de Chaca) de se déplacer sous la protection de la Police…
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