Situation (très) tendue du côté de
Livourne, puisque les dirigeants ont demandé à être sous surveillance policière
pour empêcher de nouveaux débordements lors des entraînements programmés cette
semaine.
Il faut dire que les ultras
Livornese ont exprimé violemment leur colère tandis que la relégation en Série
B semble de plus en plus inéluctable après la nouvelle défaire subie ce
week-end à domicile face à l’Udinese, un adversaire direct qui plus est.
Les questions de sécurité ont été
abordées entre les joueurs et les dirigeants hier au Centro Coni di Tirrenia
(Pisa) sous une surveillance policière renforcée, les joueurs (comme les
dirigeants) craignant que les incidents de dimanche se renouvellent ou
s’amplifient cette semaine. En effet, au terme de la défaire face à Udine, les joueurs
avaient dû attendre deux heures dans leur vestiaire, avant de pouvoir quitter
le stade Armando Picchi, afin d’éviter la colère de plusieurs centaines de
tifosi massés à l’extérieur. Le bus, qui attendait les joueurs, a été caillassé
et la Police a dû maîtriser les plus véhéments…
Déjà pendant le match, des fumigènes
avaient été lancés sur le terrain par les tifosi Labronici en signe de
protestation …
Aujourd’hui les autorités
s’attendent pour la reprise de l’entraînement à davantage de protestations et
la police de Livourne a déjà renforcé, en relation avec celle de Pise, la surveillance autour du
Centre du Comité Olympique Italien
de Tirrenia.
Le club pourrait décider au dernier
moment de changer le planning des entraînements afin d'éviter les contacts avec
les tifosi…