Deux jours après le match entre Genoa et Milan
joué à huis clos après une décision de la Préfecture de Gênes, le Conseil
municipal de la Cité Ligure a condamné le comportement du Ministre de
l'Intérieur Roberto Maroni, qui avant hier avait attribué la responsabilité de
ce huis clos au Genoa et au comportement de ses tifosi…
Une réponse forte qui unit la majorité et
l'opposition et qui stigmatise le comportement du Ministre de l’Intérieur et du
CASMS (Comitato Analisi per la Sicurezza delle Manifestazioni Sportive) qui selon la municipalité genovese n’ont pas pris en compte les signaux
d’alarmes transmis par les institutions locales…
Toujours selon la Mairie, le Préfet a été forcé
de prendre cette mesure face à l'inertie de ceux qui étaient en capacité
d’empêcher la venue des tifosi de l'AC Milan à Marassi…
Les élus Génois ont aussi également vu un signe
d'arrogance dans le fait de déployer un millier de policiers dans la ville,
préparant ainsi la cité Ligure à se transformer en champ de bataille.
Pour le Président du Conseil Municipal, la ville
a eu son image ternie de façon injustifiée et est en droit de demander
réparation, tant le Ministre de l’Intérieur a eu un silence inexpliqué et
injustifié face aux appels du Maire et du Conseil municipal qui considère qu’au
final “è stato un Daspo per la città di Genova” (c’était une interdiction de
stade pour toute la ville de Gênes)…