Dix barrabravas, membres de l’association
Hinchadas Unidas Argentinas, pourtant reconnue par le Gouvernement Argentin ont
été refoulés par les autorités sud-africaines et doivent maintenant rentrer en Argentine…
Alors que la polémique continue d’enfler en
Argentine sur la présence (autorisée ou pas) de certains barrabravas autour de
l’équipe nationale, certains d’entres eux, venus pourtant avec la
« bénédiction » du Gouvernement au sein de l’association Hinchadas
Unidas Argentinas se sont vus interdire l’entrée en Afrique du Sud car ils sont
considérés par les autorités de ce pays comme dangereux.
Les autorités sud-africaines ont donc décidé
d'expulser dix barrabravas Argentins qui était venu à Johannesburg pour
encourager la sélection Albiceleste…
Ces barrabravas faisaient « pourtant »
partie d'un contingent de 80 membres des Hinchadas Unidas Argentinas arrivés de
Buenos-Aires, via Luanda, la capitale angolaise qui devait se rajouter une
autre centaine qui arrivera dans les prochaines heures à Johannesburg.
Parmi les « refoulés » se trouve le
chef de la Barra Brava de Rosario Central, Andrés “Pillín”, Bracamonte, accusé
(notamment) d’homicide, mais qui avait reçu l'autorisation de la Justice de
l'Argentine de se rendre en Afrique du Sud pour la Coupe du Monde.
Parmi les autres interdits de séjour en Afsud se trouvent un autre
membre de la Barra de Rosario Central, Julio Navarro, trois membres de la Barra
de Huracán, Emiliano “El Bocón” Tagliarino, Luis Tucci et Pablo “El Narigón”
Derrespinis, ce dernier étant le frère du chef de la Barra Claudio Derrespinis
surnommé “El Gordo Cone”, interdit lui de séjour par la Justice Argentine la
semaine dernière. On trouve aussi trois barrabravas de Lanús, Juan Duarte,
Mariano González et Diego Martín Gómez, un de San Martín de Tucumán, Sergio
Gustavo Roldán (accusé d'avoir assassiné un adolescent de 14 ans à l'issue du
derby de Tucuman entre l'Atletico et San Martin) quant au dernier il s’agit de
Pablo Alvarez, alias Bebote, le chef de la Barra d’Independiente…