Ramón Ortiz, un des barras de Boca Juniors qui
ont voyagé dans le même avion que la « Selección » a confirmé dans
une interview que les barrabravas présents en Afrique du Sud étaient là en accord avec le sélectionneur contrairement aux déclarations du Président de la Fédération Argentine…
Lundi une vingtaine de barrabravas
supplémentaires sont arrivés portant à 43 les membres de “barra
oficial" actuellement présents en Afrique du Sud…
La présence de ces barras considérés comme
dangereux continue de faire la polémique en Argentine. Le Président Grondona a
dû se justifier en indiquant que la présence de ces barras n’avait pas été
organisée par l’AFA (Fédération Argentine) de fait, un des barras présents,
Ramón Ortiz vient de confirmer qu’il est là comme les autres barrabravas grâce
à Maradona et Bilardo…
Car avec Ortiz est présent « El
Gusano » Ariel Pugliese, employé par Indec lié à Guillermo Moreno et
officiellement chargé de la sécurité de Messi et accessoirement de la
« direction » des barras de Chicago, San et San Martín de Tucumán. On
trouve aussi Daniel Salto, alias Cinco, le lieutenant de Marcelo Aravena, chef
de la Bande de Lomas de Zamora, une faction de La Doce de Boca.
Présents aussi Eduardo Luis Cóceres, alias Loby,
et Lana, deux personnages clés de La Doce de l’époque d’El Abuelo qui avaient
ensuite suivi Rafael Di Zeo…
Julio Grondona, le Président de la fédération
Argentine a été accusé par une association qui représente les victimes de la
violence dans le football d’avoir permis la présence de ces barras auprès de la
Sélection Argentine en Afrique du Sud…
Une plainte a d’ailleurs été déposée par les
familles de l'organisation des victimes de violence en Argentine de football
(FAVIFA), par l'intermédiaire de son avocat, Juan Manuel Lugones…
Diego Maradona quant à lui a déclaré n’avoir aucun contact et n’être
absolument pas lié avec ces barrabravas…
Pour calmer l'opinion publique, le Gouvernement Argentin a transmis une liste de 800 noms de barrabravas "réputés" (très) violents aux autorités sud-africaines...
Pour calmer l'opinion publique, le Gouvernement Argentin a transmis une liste de 800 noms de barrabravas "réputés" (très) violents aux autorités sud-africaines...