La
tension continue d’être vive en Afrique du Sud entre barras bravas et
dirigeants du football Argentins, depuis qu’une dizaine de barras ait été
refoulée d’Afrique du Sud par les autorités locales. Ainsi hier Rafael Savino,
le Président d’El Ciclón a été pris à partie par des barras de San Lorenzo…
Les faits se sont produits alors que Savino rejoignait
son Hôtel où il a croisé des barras de de San Lorenzo qui lui ont demandé des
places de stades en le menaçant.
S’il n’y a eu aucune agression physique, cet incident a marqué la délégation
Argentine car il est de notoriété publique que Rafael Savino souffre de
problèmes cardiaques.
Une
trentaine de membres de la Butteler, la barra de San Lorenzo a entouré le
Président Savino en demandant d’un ton menaçant des billets pour le match contre
la Corée. Si El Gordo Ito, le chef de la Butteler, n’est pas présent en Afrique
du Sud, la Barra Azulgrana est répreséntée par Cachito et onze autres membres
qui toutefois ne font pas partis de l’autoproclamée “barra oficial” de Lomas ni
de Hinchadas Unidas Argentinas, situation qui n’est pas du goût des barras de Huracán, présents
eux aussi en Afrique du Sud et qui apprécient que modérèment la présence de
leur ennemis « intimes »…
Suite
à ce nouvel incident, la sécurité
a été renforcée tandis que la présence des barras bravas continue de faire la
polémique en Argentine après les menaces de vengeance proférées par des
représentants de Hinchadas Unidas Argentinas suite à l’interdiction de
territoire formulée à l’encontre d’une dizaine d’entre eux dont 'Bebote'
Alvarez, 'Pillín' Bracamonte et Emiliano Tagliarino qui en étaient de fait les
leaders. Aujourd’hui ce sont Diego Goncebate (Lanús) et El 'Negro' Fiorucci
(Tigre) qui ont pris les commandes mais il semble bien difficile de contrôler
la totalité d’un groupe qui par nature a plutôt tendance à s’opposer
habituellement.
Quant à l’autre barra présente en Afrique Sud, la 'oficial', comme ses membres l’ont baptisée, elle a aussi connu un moment de tension extrême quand des Policiers Sud Africains ont fait irruption dans l’hôtel Road Lodge. Hôtel qui abrite la Banda de Lomas, composée de hinchas de Boca et de quelques amis ou alliés comme Gusano Pugliese pour effectuer un contrôle d’identité et vérifier nominativement les noms des personnes sans billets pour les matchs ou qui disposaient d’assez d'argent pour payer un séjour de la durée de la compétition en territoire sud-africain. 42 des 98 barras présents ont dû quitter cet hôtel pour un autre lieu d’hébergement…
Quant à l’autre barra présente en Afrique Sud, la 'oficial', comme ses membres l’ont baptisée, elle a aussi connu un moment de tension extrême quand des Policiers Sud Africains ont fait irruption dans l’hôtel Road Lodge. Hôtel qui abrite la Banda de Lomas, composée de hinchas de Boca et de quelques amis ou alliés comme Gusano Pugliese pour effectuer un contrôle d’identité et vérifier nominativement les noms des personnes sans billets pour les matchs ou qui disposaient d’assez d'argent pour payer un séjour de la durée de la compétition en territoire sud-africain. 42 des 98 barras présents ont dû quitter cet hôtel pour un autre lieu d’hébergement…