lundi 21 juin 2010

Quand je serai grand, je serai Maradona…(Bruit qui court)


De la Mano Negra à Emir Kustiruca en repassant par Manu Chao en solo, on sait que Diego Maradona est une grande source d’inspiration pour les artistes et comme le 21 juin c’est l’été et accessoirement la fête de la musique…


"Bruit qui court", un groupe de rock engagé (où il y a des trucs à prendre et d’autres à laisser, ce morceau est excellent en tout cas...) Toulousain rend hommage au "Pibe de Oro" dans son nouvel album « Tuez le flic en vous » dans les bacs ce mois-ci…

Extraits du morceau « Quand je serai grand » dédié à l’ancien numéro 10 de la sélection Albiceleste : « Quand je serai grand je serai Diego Maradona, j’aurai Che Guevara tatoué sur le bras. J’en aurai plus rien à faire de ce que les gens disent sur moi. La terre s’arrête de tourner quand je reçois le ballon et croire en mois, c’est croire en la révolution (…) Les salauds, je les règle de la pointe de mes crampons, je suis Diego el Pibe de Oro (…) Je suis une icône et mes passements de jambes sont bibliques. Je suis le Christ et Chavez, et l’espoir de ceux qui n’ont rien… »


Présentation via Matthieu P. FACE B

A propos de Bruit Qui Court .. TUEZ LE FLIC EN VOUS ! juin 2010

Fort, brut et sans concessions, BQC engage le combat. Après plus d’une centaine de concerts à travers l’hexagone, et ces travers, le groupe affiche aujourd’hui une sensibilité rageuse. Dans l’écrin d’une intelligence de la vie communicative, les cinq individualités forment un tout percutant. Affranchis des carcans de la chanson pop trop consensuelle et des étiquettes, trop petites. Les cinq musiciens ont forgé sur la route, au plaisir des rencontres, le son d’une alternative avec le Ministère des Affaires Populaires (M.A.P.), Loïc Lantoine, Les Beautés Vulgaires, Uncommonmenfrommars, L'Air de rien, Les Malpolis, Camel et On, Face-B, Quilapayun, Origines contrôlées et des centaines de groupes indépendants en résistance.

Nico pose ses rancœurs poétiques et ces joies familières sur un flow réaliste, bercé de hiphop. Derrière les ambiances électriques et sophistiquées, le quintet ne joue pas, il cristallise les passions de notre temps. Les instruments se déclinent en tableaux où BQC relève ces heurts et ces couleurs qui font leur engagement. Loin des fantômes réducteurs de l’industrie du disque et de ses faux héros figurines, la formation évolue plus fort au sein d’une scène bouillonnante, mais trop souvent endormie. Ainsi le groupe apporte son soutien et est soutenu par PROGRÈS SON, KIOSKAMUSIK ou encore le COLLECTIF RÉSISTANCE A LA DÉLATION 31.

Entre coup de poing dans notre culture rock, et nourriture pour l’esprit, BQC viens nous rappeler pourquoi on lutte. A paraître cette année pour le seul plaisir de nos oreilles (et de nos consciences!) leur premier album studio. L’appel à souscription est lancé, caution d’une démarche indépendante, car l’autoproduction permet d’impliquer leur public dans la réalisation de leurs projets. Au temps des rêves succèdent le réveil, cruel mais vivifiant, BQC vous y convie pour crier ensemble l’hérésie d’un monde parfois effrayant.