L'attaquant
international de Boca Juniors vient d’annoncer qu'il jouera encore seulement un an de
plus sous le maillot xeneize avant de se retirer du football
professionnel…
Il
est un tel monument du football Argentin que cela pouvait sembler irréel
d’entendre Martín Palermo déclarer qu'il lui restait seulement un an à jouer au
niveau professionnel. Toutefois, lors de sa conférence de presse, Palermo a
pris le soin indiquer clairement que si Boca jouait et gagnait la Copa
Libertadores, il resterait six mois de plus pour disputer le Mondial des Clubs…
Martín
Palermo a également évoqué son expérience lors de la Coupe du Monde en Afrique
du Sud déclarant « avoir vécu la plus grande expérience de sa carrière.
Quelque chose d’unique, il n'y a rien de comparable à cette expérience
inoubliable. Mon but (contre la Grèce) m'a fait sentir que je faisait
maintenant partie de l’histoire de la sélection. Un pays était heureux, il y
avait des larmes et des émotions. Il n'y a pas de mots pour le décrire »…
Peu
connu en Europe, Martín Palermo, est pourtant une idole de la Bombonera tant
pour ses nombreux buts marqués que pour sa personnalité et son parcours
totalement atypiques.
En
fait la carrière de Martín Palermo c’est aussi le roman d’une réussite car
entre des débuts chaotiques et une carrière finalement exceptionnelle avec Boca
Juniors, il s'en est passé, des choses...Martín Palermo est né le 7 novembre
1973 à La Plata et c’est donc tout naturellement avec Estudiantes qu’il
effectuera ses grands débuts en championnat d'Argentine en 1992...
Tombé
en seconde division, Estudiantes remonte en première division en 1995, mais
Palermo réalise une saison moyenne. L'un des deux entraîneurs du club est alors
Miguel Ángel Russo, celui-là même qui lui confiera plus tard le brassard de
capitaine de Boca Juniors.
Le
début d’une carrière marquée par les rencontres et la fidélité…
C’est
ainsi l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Carlos Bianchi, qui va être essentielle
pour le lancement de la carrière de Palermo, de sorte qu’’après deux saisons de
bonne qualité, celui-ci signe à Boca Juniors. C’est sous le maillot xeneize
qu’il réussira à inscrire dès 1998, 20 buts en 19 rencontres, ce qui reste à ce
jour le meilleur ratio dans le championnat argentin depuis la mise en place des
Tournoi d’Ouverture et de Clôture.
Mais
déjà, les difficultés arrivent. Ainsi, l’année suivante reste donc marquée par
ses trois penalties manqués sous le maillot albiceleste, suivis quelques mois
plus tard d'une lésion des ligaments du genou droit…Il fait son retour pour un
1/4 de finale de la Copa Libertadores, face à River Plate et inscrit un but
lors de la victoire de Boca (3-0) qui remportera d’ailleurs le trophée en fin
de saison. Sept mois plus tard, il inscrit les deux buts de la victoire de Boca
Juniors sur le Real Madrid (2-1) en finale de la Coupe intercontinentale 2000…
C'est
justement en Espagne qu'il va poursuivre sa carrière, sans grand succès
d’ailleurs, sous le maillot de Villarreal. Unique moment mémorable, en novembre
2001, il se casse la jambe suite à la chute d’un muret en béton auquel il
s’accroche pour fêter un but (quand même) et qui cède sous le poids des
supporters d’El submarino amarillo.
Après
des passages tout aussi difficiles, au Betis Séville et au Deportivo Alavés, Palermo
rentre en Argentine, histoire de gagner une nouvelle Copa Libertadores avec
Boca en 2007, un Tournoi d’Ouverture en 2005, deux autres de Clôture en 2006 et
2008, une Copa Sudamericana : en 2004 et 2005, une Recopa Sudamericana en 2005
et donc de devenir le meilleur goleador de toute l’histoire du club Xeneize,
une histoire de passion qui durera donc encore une seule saison…