Après l’interruption mondialiste, la 51ème édition de la Copa
Libertadores de América revient sur le devant de la scène pour des demi-finales
aller qui opposent, d’un côté, deux anciens vainqueurs brésiliens,
Internacional et Sao Paulo, et, de l’autre, deux aspirants, Universidad de
Chile et Chivas de México…
Ce choc inattendu oppose des Mexicains et des Chiliens qui sont à la
recherche de leur première finale. Le Rebaño Sagrado, qui a intégré le tableau
au stade des huitièmes, s’est vu privé de cinq titulaires lors des deux tours
précédents en raison de la préparation pour Afrique du Sud 2010. Il abordait
donc hier cette 1/2 plein d’enthousiasme et d’optimisme face à la U, qui avait déjà
disputé les demi-finales en 1970 et 1996 et qui a donc obtenu un résultat nul
(1-1) très favorable dans l’optique du match retour
Dans l’autre 1/2 finale qui se jouera ce soir, le choc 100%
brésilien entre Internacional - Sao Paulo met aux prises deux équipes parmi les
plus expérimentées, puisque toutes deux ont déjà enlevé le titre le plus
prestigieux du continent. Déjà opposées lors de la finale 2006, qui avait
abouti au seul sacre du Colorado, Internacional et Sao Paulo se préparent à un
duel acharné.
Privé de Jorge Fossati, l’Inter retrouve néanmoins trois joueurs qui
avaient contribué à la conquête de la Libertadores il y a quatre ans :
Renan, Tinga et Rafael Sobis. Désormais emmenés par Celso Roth, les Gaúchos
espèrent bien rééditer un succès qui leur assurerait une nouvelle participation
à la Coupe du Monde des Clubs…
Dans son arsenal, Sao Paulo dispose des armes nécessaires pour
prendre sa revanche et effacer un mièvre Brasileirao. Le Tricolor paulista
s’est adjoint les services de Ricardo Oliveira pour épauler en attaque un
Fernandao qui avait remporté le titre avec le maillot de l’Internacional il y a
quatre ans…
Les deux équipes ont connu une trajectoire différente depuis la fin
de la Coupe du Monde puisque l'Internacional reste sur quatre succès de suite
alors que le club pauliste n'a pas connu le goût de la victoire depuis.