dimanche 19 septembre 2010

Livourne : Controverse après les sifflets durant la minute de silence en hommage à un soldat Italien tué en Afghanistan…


Colère et controverse après les sifflets de certains ultras Livornesi au cours de la minute de silence à la mémoire d’Alessandro Romani, un militaire du contingent Italien, mort en Afghanistan, observée avant le match de Serie B face à Portogruaro.


Au-delà des réactions des milieux politiques, des sons dissonants sont apparus au sein même de la tifoseria amarante, ainsi la réaction de Paolo Venturi (le président des tfosi livornesi) qui indiqué que même si parmi les tifosi de Livourne, nombreux étaient ceux qui n’étaient pas d'accord avec la mission en Afghanistan, il s’agissait avant tout de la mort d'un garçon de 36 ans et qu’il fallait peut être mettre un instant de côté leurs propres convictions et garder le silence…

Les ultras Livornesi se distinguent depuis toujours par leur radicalisme politique et se singularisent par un engagement politique d’extrême gauche stalinienne qui prend toute sa place non seulement au quotidien, mais aussi et surtout dans la « Curva Nord » du vieux stade Stadio Armando Picchi.

Les Brigate Autonome Livornesi  en ont longtemps été le fer de lance. Pour expliquer cela, il convient d’abord de rappeler que c’est à Livourne en 1921 qu’est né le Parti Communiste Italien. Livourne est une ville prolétarienne, subversive dans l'âme. Sous le régime fasciste, elle a été le théâtre de nombreux affrontements, symboles d’une lutte politique contre le pouvoir en place. La Curva Nord, aujourd’hui, dans un autre contexte, continue d’affirmer une idéologie communiste et s’engage pleinement, parfois avec maladresse, comme hier certainement, contre le Gouvernement Berlusconi…