Après
la mise en examen d’une trentaine de membres des Casuals, connus comme la
faction la plus violente des Boixos Nois, le groupe ultra du Barça
démantelée en février dernier par le Police, les éléments de l’enquête
laissent désormais apparaître la mise en place d’une organisation de type mafieux,
bien éloignée du mouvement ultra…
Une trentaine d'accusés font désormais l’objet de ce type d’accusations devant différents tribunaux de Catalogne, tandis qu’une demi-douzaine d'entre eux sont toujours incarcérés.
Une trentaine d'accusés font désormais l’objet de ce type d’accusations devant différents tribunaux de Catalogne, tandis qu’une demi-douzaine d'entre eux sont toujours incarcérés.
Ainsi
les enquêteurs cherchent toujours à savoir si de l’argent n’aurait pas été
transférée à l’étranger. Des écoutes téléphoniques révèlent même une possible
participation d’un des avocats du groupe dans le transport de fonds en Suisse
et en Andorre.
Les
rapports de Police sur les Casuals et leur chef, Ricardo Mateo López laissent
aussi apparaître la dérive des membres des Boixos Nois vers des activités
telles que, l'extorsion de fonds dans des discothèques, le trafic de drogue,
les vols et agressions. Lors des perquisitions effectuées en février, la police
de sept armes à feu, une mitrailleuse, des couteaux et autres objets comme des
bâtons télescopiques…
Les
enquêteurs ont aussi déterminé que les membres du groupe n'avaient pas de
source de revenus et des moyens d'existence connue et juridiques. Néanmoins, en
particulier les chefs avaient un rythme de vie élevé avec des voitures haut de
gamme ou du patrimoine immobilier. Chez un des détenus, la Police a ainsi saisi
117 000 € en espèces…
Le
groupe avait mis en place un système de racket en utilisant sous la supervision
du noyau dur des jeunes qui allaient notamment dans les boîtes de nuit visées,
créer des problèmes.
Depuis
l’incarcération de certains d’entre eux, la Police a aussi établi que certains
détenus étaient utilisés par ce groupe lors de leurs libérations ou de
permissions pour faire pression sur des témoins ou des parties civiles. Un
portier de boîte de nuit a ainsi été menacé afin de lui faire retirer sa plainte…