La barra des Newell's Old Boys vit depuis
plusieurs mois sous tension et les derniers évènements ne font qu’accroître la
tension, avec en filigrane des liens de plus en plus apparents avec les
narcotrafiquants de Rosario…
Croire que le pouvoir des barras se réduit à la vente des places de stades et de parking ou à faire élire le Président du club ne tient pas (plus) compte d’un autre puissant motif économique qui est devenu prédominant dans certaines barras : Le trafic de drogue…
Croire que le pouvoir des barras se réduit à la vente des places de stades et de parking ou à faire élire le Président du club ne tient pas (plus) compte d’un autre puissant motif économique qui est devenu prédominant dans certaines barras : Le trafic de drogue…
Et qui contrôle le trafic de drogue dans la
zone d'influence de la barra, contrôle les flux financiers et le pouvoir dans les tribunes.
De fait, dans les violences qui frappent la
barra de Newell's, il apparaît toujours un nom de famille : Cantero, la famille
qui dirige le gang "Los Monos", accusé de diriger le trafic de drogue dans le "Gran Rosario".
Une lutte sous fond de trafic de drogue que
vient de dénoncer le chef de la barra de Newell’s, Diego "El Panadero" Ochoa, qui
a déclaré dans une interview au quotidien La Capital, que la guerre qu'il mène
contre Matías Pera, un autre barra, pour le contrôle de la hinchada leprosa est
directement liée à ce sujet.
Le Gouvernement de la Province de Santa Fe
suit de près cette situation au moment même ou paradoxalement la Justice est
tentée de permettre à des barrabravas interdits de stade de retrouver leur
liberté de mouvement. De fait, Pedro Bismark "el Loco Demente", un ancien chef de
la barra leprosa, accusé d’avoir agressé Ochoa avec Daniel et Sergio Vázquez,
était présent dimanche au Coloso del Parque contre Boca Juniors…