mercredi 29 décembre 2010

Chroniques de Maroni : Lecce - Bari se jouera à huis clos…


Le derby des Pouilles de Serie A, prévue le 6 janvier entre Lecce et Bari se jouera finalement à huis clos pour des raisons de sécurité…

Alors que les mesures de sécurités mises en place par les autorités faisaient l’objet de vives critiques de la part des dirigeants de Lecce, qui craignaient que les mesures prises en matière d’accueil et de positionnement dans le stade via del Mare des tifosi de bari ne soient pas assez contraignantes au regard des violents incidents qui avaient marqué le dernier derby pugliese, le "comitato per l’ordine e la sicurezza pubblica" réunis aujourd’hui en Préfecture de Lecce a décidé purement et simplement de faire jouer cette rencontre à huis clos

Si la rivalité est exacerbée entre les tifosi des deux équipes des Pouilles, cette décision était inattendue et a provoqué de nombreuses réactions chez les dirigeants de Lecce et de Bari.

C’est ainsi le Président de Lecce, Semeraro qui s’est déclaré surpris de cette décision "Nous ne sommes pas heureux de cette décision, c’est la pire qui pouvait être prise. Défendre l'ordre public en interdisant les tifosi de pénétrer dans le stade est la pire des solutions, je pense que c'est l'échec absolu de la tessera del tifoso qui a forcé le Préfet à fermer le stade et pénaliser les tifosi. Ils (les tifosi) vont se réunir à l'extérieur du stade. Le Sport en sort vaincu. La tessera del tifoso devrait être reconsidérée…

De son côté, Claudio Garzelli, le Directeur Général de Bari est amer : "En tant que sportif et en tant que citoyen cette décision me laisse pantois. Depuis 2008, les tifosi de Bari ont fait de nombreux déplacement en se comportant toujours de manière correcte et civile, même dans un moment comme celui-ci où l'équipe ne va pas bien. Cette décision pénalise la bonne mentalité de nos tifosi qui ont été souscrits en début de saison, 15 000 tessere del tifosi, ce qui signifie qu’ils ont coopéré et se sont soumis aux règles qui leur été imposées. Aujourd’hui ceux là même qui ont fait ces règles, prennent des décisions incohérentes"…