Alors que la plupart des dirigeants auraient
d’abord pensé à la valeur marchande du joueur et à la perte financière indue en
pareil cas, la Sampdoria avait engagé une procédure auprès de la Ligue italienne
afin de rompre unilatéralement le contrat d'Antonio Cassano après qu’il eu
insulté le Président Ricardo Garrone…
Cependant le contrat qui lie Antonio Cassano et la Sampdoria n'a pas été rompu par le collège arbitral de la Ligue italienne qui n'a pas donné suite à la volonté du club de se séparer de son attaquant, suspendu jusqu'au 31 décembre, et qui s'est vu infliger comme sanction contractuelle une réduction de salaire de 50%.
Cependant le contrat qui lie Antonio Cassano et la Sampdoria n'a pas été rompu par le collège arbitral de la Ligue italienne qui n'a pas donné suite à la volonté du club de se séparer de son attaquant, suspendu jusqu'au 31 décembre, et qui s'est vu infliger comme sanction contractuelle une réduction de salaire de 50%.
Certainement sans attendre cette date, Antonio Cassano
va signer au Milan AC. Évidemment on cherchera la morale dans tout ça,
d’autant plus quant on se souvient que la
dispute entre Cassano et Garrone a eu pour point de départ l’absence de
l’ancien joueur du Real Madrid à une remise de prix du Sampdoria Club De Paolo
di Lavagna. Une absence peu appréciée, un euphémisme par le Président des
blucerchiati qui a toujours considéré que les joueurs et les dirigeants se
devaient d’être proches et respectueux des tifosi doriani aux reproches duquel
Cassano aurait répondu : "va te faire enculer, vieux de merde"…
Antonio Cassano, abandonné très jeune par son père, aura certainement oublié le respect qu'il devait à celui qui a parfois pu se comporter comme un père de substitution pour tenter de sauvegarder la carrière du natif de Bari...
N’acceptant pas les excuses tardives du
joueur, le Président Garrone a maintenu sa demande de licenciement du joueur,
contre toute logique économique, il en a fait une question de principe, un
comportement si rare par les temps qui courent…
Même si la Sampdoria s’en trouve
sportivement pénalisée, le comportement de Garrone devrait être un exemple pour tous ces
Présidents qui s’écrasent devant des merdeux surpayés et sans éducation qui se
permettent des comportements inacceptables, sauf apparemment dans le milieu du
football où toute morale est proscrite au bénéfice des intérêts économiques des
clubs et des caprices de joueurs sans âme, ni honneur…
Ricardo Garrone a eu raison, l’honneur n’a
pas de prix !