samedi 25 décembre 2010

Mentalité Sampdoriana : Ricardo Garrone a raison, l’honneur n’a pas de prix !


Alors que la plupart des dirigeants auraient d’abord pensé à la valeur marchande du joueur et à la perte financière indue en pareil cas, la Sampdoria avait engagé une procédure auprès de la Ligue italienne afin de rompre unilatéralement le contrat d'Antonio Cassano après qu’il eu insulté le Président Ricardo Garrone

Cependant le contrat qui lie Antonio Cassano et la Sampdoria n'a pas été rompu par le collège arbitral de la Ligue italienne qui n'a pas donné suite à la volonté du club de se séparer de son attaquant, suspendu jusqu'au 31 décembre, et qui s'est vu infliger comme sanction contractuelle une réduction de salaire de 50%.

Certainement sans attendre cette date, Antonio Cassano va signer au Milan AC. Évidemment on cherchera la morale dans tout ça, d’autant plus quant on se souvient que la  dispute entre Cassano et Garrone a eu pour point de départ l’absence de l’ancien joueur du Real Madrid à une remise de prix du Sampdoria Club De Paolo di Lavagna. Une absence peu appréciée, un euphémisme par le Président des blucerchiati qui a toujours considéré que les joueurs et les dirigeants se devaient d’être proches et respectueux des tifosi doriani aux reproches duquel Cassano aurait répondu : "va te faire enculer, vieux de merde"…

Antonio Cassano, abandonné très jeune par son père, aura certainement oublié le respect qu'il devait à celui qui a parfois pu se comporter comme un père de substitution pour tenter de sauvegarder la carrière du natif de Bari...

N’acceptant pas les excuses tardives du joueur, le Président Garrone a maintenu sa demande de licenciement du joueur, contre toute logique économique, il en a fait une question de principe, un comportement si rare par les temps qui courent…

Même si la Sampdoria s’en trouve sportivement pénalisée,  le comportement de Garrone devrait être un exemple pour tous ces Présidents qui s’écrasent devant des merdeux surpayés et sans éducation qui se permettent des comportements inacceptables, sauf apparemment dans le milieu du football où toute morale est proscrite au bénéfice des intérêts économiques des clubs et des caprices de joueurs sans âme, ni honneur…

Ricardo Garrone a eu raison, l’honneur n’a pas de prix !