”Ridategli il miliardo così ci paga gli 8
stipendi”. C’est avec cette bannière qu’une vingtaine de journalistes, de
graphistes et de collaborateurs du "Corriere di Livorno", le journal
fondé par Cristiano Lucarelli, l’ancien attaquant de l’AS Livorno qui en a
suspendu la publication le 10 Novembre dernier, ont protesté contre le
non-paiement des arriérés de salaires…
Les salariés du journal ont tenu une réunion dans le centre ville avec des dépliants pour sensibiliser et informer le public
sur les raisons de leur colère après avoir reçu comme dernier salaire à la
mi-Octobre, le solde de leurs payes du mois d'Avril.
Ils ont reçu la visite d’Alessandro Cosimi
le Maire de Livourne et de conseillers municipaux du Partito Democratic, du
Popolo della Libertà, d’Italia dei Valori, Sinistra e Libertà, Federazione
della Sinistra mais aussi de la Lega Nord, peu implantée dans la cité qui a vu
la fondation du Parti Communiste Italien le 21 janvier 1921.
Une inspiration communiste qui se retrouve
dans la Curva Nord du stade Stade Armando-Picchi. C’est ainsi pour fédérer tous les groupes de la Curva Nord
qu’avaient été fondées les Brigate Autonome Livornesi en 1999. Dénommée tout
d’abord "Armata", le nom de Brigate Autonome Livornesi avait ensuite été définitivement adopté lors d’un match Livorno-Spal de Serie C1. Les "Brigate" allaient ainsi donner un nouvel élan à la Curva Nord en
fusionnant les plupart des groupes qui y étaient historiquement représentés et
en s’affirmant par son radicalisme politique en tant que "communistes staliniens"…
Parmi les membres fondateurs des BAL,
figurait Cristiano Lucarelli, l’attaquant international Italien (actuellement
sous contrat avec Naples mais blessé depuis le début de saison) né dans le Port
Toscan et qui n’a jamais caché son adhésion à la Rifondazione Comunista.
Lucarelli qui porte d'ailleurs le numéro 99 en hommage aux Brigate Autonome
Livornesi avait voulu en 2007 créer un second journal à Livourne qui n’en
possédait qu’un seul alors qu’en Italie des villes plus petites en avaient
trois, parfois quatre. Grâce à ce journal, vingt chômeurs avaient retrouvé du
travail…