La situation des huit Ultras Serbes arrêtés
il y a trois mois à Gênes, à la suite des émeutes avant et pendant le match
Italie – Serbie est suivie de très près par la presse et notamment au-delà
de l'Adriatique…
Aujourd'hui, le quotidien de Belgrade, Vecernje Novosti a publié un article selon lequel quatre des huit ultras,
accusés d'infractions moins importantes, pourraient être expulsés d’Italie sans
aucune condamnation pénale en raison de leur bonne conduite en prison et de
l'absence de gravité des faits qui leur sont attribués.
Une requête des avocats des accusés qui ont
fait une autre proposition pour un règlement rapide de leurs cas en demandant
dans l’hypothèse d’une condamnation, une peine de vingt mois à deux ans
d'emprisonnement, avec la possibilité de purger leur peine en Serbie.
Aucune date pour une nouvelle audience n’a
encore été arrêtée par la Justice Italienne…
Quant aux quatre autres ultras, dont le
désormais célèbre Ivan Bogdanov, ils encourent des peines allant de 3 à 15 ans
de prison.
24 autres ultras Serbes avaient été arrêtés
à leurs retours en Serbie après ces émeutes de Gênes et ont été jugés début
Décembre par la Haute Cour de Subotica…
À la surprise du Tribunal, le gardien de but
du Partizan et de la sélection Serbe, Vladimir Stojkovic, a témoigné en leurs
faveurs en déclarant qu'il connaissait un grand nombre des accusés et qu’ils
étaient pour certains de bons amis qu’il connaissait depuis son passage à
l’Étoile Rouge.
Stojkovic a déclaré que les ultras arrêtés
n'avaient rien à voir avec l’agression qu’il a subie à Gênes, quand des
supporters ont fait irruption dans le bus de l'équipe nationale et ont essayé de
l'agresser en le menaçant…
Après cette audition, ces 24 personnes
soupçonnées d’être impliquées dans les incidents du stade Luigi Ferraris ont été
remises en liberté dans l’attente des conclusions définitives des enquêteurs.