dimanche 16 janvier 2011

This is England : Tottenham Hotspur pourrait être obligé de changer de nom si le club quittait White Hart Lane…

David Lammy, un député britannique qui est farouchement opposé au projet de déménagement de Tottenham Hotspur vers le futur stade Olympique a promis de lancer une action en Justice pour empêcher le club de conserver son nom s’il se déplaçait vers l'Est de Londres…

Le Député de Tottenham a ainsi demandé à des conseils juridiques, experts en propriété intellectuelle, d’étudier la possibilité d’engager une action pour interdire aux Spurs d'utiliser le nom du quartier du Nord de Londres s’ils le quittaient et la réponse a été favorable selon ce cabinet d’experts…

Selon ce Député, Tottenham Hotspur a été créé par un groupe de jeunes à l'église All Hallows de Tottenham il y a 120 ans et dans le cas où les propriétaires actuels des Spurs déplaceraient le club à Stratford (dans l’East London) c’est un nouveau club qui apparaîtrait. Une situation qui serait donc semblable à celle apparue avec les MK Dons et l’AFC Wimbledon.


Les supporters de Lillywhites sont aussi dans leur grande majorité opposés à ce départ qui les obligerait à traverser une grande partie de la Capitale britannique pour suivre leur équipe favorite...

Les dirigeants des Spurs qui avaient aussi l’intention de contruire un nouveau stade sur l’emplacement de White Hart Lane envisage désormais très sérieusement l’opportunité de quitter Totteham pour le Stade Olympique considérant que les retards pris dans l’étude de ce dossier par les différentes administrations compétentes à augmenté à £ 450m le coût prévisionnel de tels travaux alors que l’implantation à Stratford reviendrait à £ 250m…

Les Spurs ne sont pas les seuls sur ce projet puisque West Ham United, club référent du East London et dont la proximité géographique avec le Parc Olympique en fait un concurrent (plus) légitime doit aussi finaliser son offre avant le 21 Janvier.

Un choix prioritaire devrait être pris le 28 Janvier par le par l’ OPLC tandis que le Gouvernement et le Maire de Londres, Boris Johnson, chacun actionnaire à 50% dans l’OPLC, devrait parvenir à une décision définitive d'ici la fin du mois de Mars…