De nombreux membres des Grobari, les parents
et des amis des 14 ultras du Partizan, condamnés pour l'assassinat de Brice
Taton, ont manifesté devant le Ministère de la Justice à Belgrade, pour
dénoncer ce qu'ils considèrent comme un procès inéquitable, prétendant avoir
trouvé un témoin clé, qui aurait vu ce qui s'est réellement passé à "Obilicev
venac" (le lieu du drame) le jour de ce drame…
Ils considèrent que le procès a été conduit
à charge, pour l’exemple et que même avant d'entrer dans la salle d'audience,
ce sont les médias qui avaient condamné les accusés, tout comme les autorités
Serbes accusées de pression sur les Juges du Tribunal…
Selon Svetozar Vujacic, un des avocats de la
défense, un nouveau témoignage obtenu après l’annonce des peines de 240 ans de
prison cumulées à l’encontre de ces ultras d’une des factions des Grobari
(IRR BGD), prouverait l'innocence des 14 condamnés.
D’autres parts, un autre avocat représentant
les parents de Stefan Velickovic, qui a été condamné à 12 ans de prison a
indiqué être maintenant en possession de documents prouvant que Velickovic
n’était pas présent sur les lieux au moment des affrontements. Il s’agirait
d’un procès-verbal établi par un agent de Police le 17 Septembre 2009 au moment
du drame pour un excès de vitesse dans une rue de Belgrade éloignée de "Obilicev venac"…
Les manifestants dont de nombreux ultras du
Partizan, présents avec des banderoles sur lesquelles il était notamment
inscrit : "Правда за Гробаре!" (Justice pour les Grobari), ont aussi comparé de manière sarcastique, ces condamnations à
240 ans de prison cumulés pour les 14 ultras du Partizan à celles infligées fin
Janvier par le Tribunal pour les crimes de guerre du Tribunal suprême de
Belgrade, à neuf terroristes Kosovars du Groupe de Gnjilane (UCK) accusés
d’avoir perpétré massacres et tortures sur les populations Serbes à l’été 1999
et condamnés à (seulement) 101 ans de prison cumulés pour les meurtres de 32
Serbes…