La crise financière qui touche le groupe industriel Nueva
Rumasa pourrait avoir rapidement de graves conséquences sur le Rayo Vallecano,
qui est l'une des 10 sociétés pour lesquelles le groupe de la famille
Ruiz-Mateos a demandé l’application de la Loi sur l'insolvabilité qui lui donne
un délai de trois mois pour négocier un règlement à l'amiable avec leurs
créanciers et d'éviter les cas de faillite…
Ruiz Mateos est devenu le principal actionnaire du Rayo
Vallecano en 1991, avant d’en laisser rapidement la présidence à sa femme,
Teresa Rivero, et la gestion à deux de ses fils à la tête du conglomérat….
Bien que le Rayo soit en cessation de paiements,
la Loi sur le droit des faillites pourrait (devrait) lui permettre d’éviter une
disparition pure et simple. Ainsi d’autres clubs ont pu par ce biais se sauver
(UD Las Palmas, Celta, Málaga, Real Sociedad, Betis...) après avoir été déclarés
insolvables.
Le groupe industriel Nueva Rumasa, dirigé par le flamboyant
homme d’affaires José María Ruiz Mateos et ses six fils, dont la dette s’élève
à 700 millions d’euros, pourrait faire faillite s’il n’arrive pas à un accord
avec ses créanciers dans les quatre mois.
La Ligue de Football Professionnel a déjà considéré comme une subvention non remboursable, ce qui, au départ était un prêt de plus de 1 000 000€ versé dans l’optique d’une prochaine promotion du club de Vallecas en Primera Liga
La dette du Rayo Vallecano est estimée à près de 22 millions
d'euros.
Dès l’annonce de cette situation, des groupes d’aficionados du
Rayo se sont présentés devant le stade Teresa Rivero pour soutenir le club et
les joueurs et en installant de nombreuses banderoles de soutien. Même chose
lors du match de samedi où les grilles si décriées qui sont maintenues autour
du terrain ont servi de présentoirs pour toutes les expressions de soutien des
fidèles supporters du Rayo…