14 hooligans, originaires de Sheffield et de
Londres ont été condamnés à des peines d’emprisonnement après des incidents
survenus dans le West End de Londres en marge des matchs, Chelsea - Manchester United et Queens Park Rangers - Sheffield Wednesday
La Southwark Crown Court a déterminé que les
accusés avaient bien été impliqués dans des heurts qui avaient vu ces deux
groupes de supporters se provoquer dans un premier temps par des jets de projectiles
(bouteilles, chaises…) avant de s’affronter physiquement dans le Leicester
Square.
Le premier groupe, majoritairement du South
London, avait regardé le match entre Chelsea et Manchester United dans un Pub à
proximité du Square tandis que l’autre groupe, venu de Sheffield et dont tous
les membres faisaient l’objet d’une interdiction de stade (Football Banning
Orders) avaient voyagé vers Londres à l’occasion du match entre QPR et
Sheffield Wednesday.
Les deux groupes, qui se sont retrouvés dans des Pubs du même secteur, ont commencé à se provoquer avant de s’affronter à coups de
projectiles durant près d’un quart d’heure, avant de se bagarrer, provoquant la
panique parmi les autres clients et passants de ce secteur touristique de
Londres.
Les condamnations vont de cinq à sept mois
d’emprisonnement pour les membres du groupe de Londres tandis que ceux de
Sheffield se sont vus condamnés à des peines de trois à huit mois
d’incarcération. Seul un de ces supporters violents, originaire de Carshalton,
a échappé à la prison ferme et s’est vu appliqué du sursis avec une période
probatoire d’un an accompagné de 240 heures de travaux d’intérêt général…
L’enquête avait déterminé que les yobs de
Sheffield avaient été à l’origine des premiers jets de projectiles mais que les
Londoniens avaient provoqué une escalade dans les violences avant que la Police
n’intervienne pour ramener le calme.
Les supporters de Chelsea avaient rapidement été arrêtés tandis que ceux
des Owls avaient été identifiés sur des images de la CCTV par des spotters de
l’Unité spécialisé contre le hooliganisme de la Police, plusieurs mois après
ces incidents…