La Police a procédé au retrait dans la nuit
de mercredi à jeudi dernier d’une douzaine de banderoles que les ultras
Atalantini avaient placé dans divers endroits de la cité Lombarde dont une sur
la façade du siège du quotidien local "L'Eco di Bergamo" en soutien à
Claudio "Bocia" Galimberti, le capo de la Curva Nord…
Des banderoles sur lesquelles on pouvait
notamment lire "Bergamo città dei Mille. Meno uno in esilio" (Bergame ville des
Mille *. Moins un en exil). Une référence claire à Claudio “Bocia” Galimberti,
capo ultrà historique de la tifoseria nerazzurri, interdit de séjour à Bergame
dans le cadre d’accusations d’association de malfaiteurs visant à commettre des
violences, de dommages et de menaces sur agents publics. Selon le
Procureur, Galimberti et le noyau dur des ultras nerazzurri auraient
volontairement et systématiquement organisé des violences lors des matchs de
l'Atalanta…
Sur d’autres banderoles, on pouvait aussi
lire “Assassini in libertà trattati meglio degli ultrà” ou encore “Ai pedofili
sono le iniziali, agli ultrà pagine di cronaca. Vergogna” (les meurtriers et
les pédophiles seraient mieux traités que les ultras…)…
Des banderoles qui manifestement ont déplu
aux autorités tandis que l’enquête portant sur les accusations de menaces liées
à la tifoseria de l’Atalanta semble au point mort malgré les nombreuses
arrestations, auditions et mises en examen effectuées.
* Bergame est la ville d'origine de la plupart des "mille chemises rouges" qui ont accompagné Giuseppe Garibaldi dans sa conquête pour le Risorgimento de la Sicile et du sud de l'Italie. La ville Lombarde s'est d'ailleurs parée depuis du titre de Città dei Mille (Ville des Mille)