Match
sous tension ce week-end en Calabre avec la venue de la Nocerina, capolista de
la Lega Pro 1B à Cosenza pour une
rencontre qui désormais est source de provocations et d’incidents entre les deux
tifoserie, qui furent longtemps liées par une solide amitié…
Des
tensions déjà symbolisées lors de la dernière venue à “San Vito” de la Nocerina
par ce qui pourrait être qualifié d’incident diplomatique entre la
tifoseria nocerina et la cosentina du fait de la présence
en settore ospiti d’un "drapeau tricolore Italien", peu apprécié par les tifosi
Rossoblù qui depuis toujours sont proches des milieux d’extrême gauche…
La
réponse des ultras de la Nocerina de ne s’était pas fait attendre et lors du
match aller au "San Francisco", les tifosi de fede Rossoblù avaient
ostensiblement affiché une banderole sur laquelle on pouvait lire :
“rossonera è la nostra passione, il Tricolore la nostra nazione” ("Le rouge et noir est notre passion, le –drapeau- Tricolore notre
nation")…
Si
à cette occasion, aucun autre incident n’avait eu lieu, quelque chose s’était
inévitablement détérioré, un préambule avant événements de ce dimanche, quand,
définitivement les ultras campani et calabresi ont rompu leur lien d'amitié.
À
la base de cette fâcherie, on trouve des motifs futiles mais qui dans le
contexte calabrais revêtent pourtant une grande importante pour la tifoseria
cosentina qui accuse les ultras de Nocera d’avoir tissé des liens d’amitiés
avec ceux de Catanzaro, autre cité calabraise, historiquement rivale de celle
de Cosenza.
Des
dissensions déjà prégnantes avec des positions divergentes en début de saison
sur la Tessera del tifoso et par l’apparition de rumeurs sur la présence de
certains membres de l'extrême droite parmi la tifoseria de Nocera à laquelle
s’étaient joints des ultras de Catanzaro….
Des
paroles et des insultes aux actes, le passage a été très court et les amis
fraternels de Nocera sont désormais devenus indésirables avec pour conséquence
des incidents lors de l’arrivée des bus amenant les quelque 1500 tifosi
rossoneri de Campanie en Calabre qui ont fait un blessé, touché par un
projectile à la tête…
Ainsi
s’est terminée une amitié qui durait depuis trois décennies, quelques semaines
après la mort de Piero Romeo, considéré comme le capo historique des ultras de
Cosenza (même s’il réfutait cette étiquette) et qui en fût un des principaux
initiateurs…