La colère est toujours grande du côté de
Salonique après les violences policières qui sont survenues lors du match face
à Panionios dans le secteur occupé par les ultras de la Gate 4 du PAOK…
Après la mi-temps et alors que rien ne
pouvait le légitimer selon tous les témoignages, les forces de Police présentes
dans le stade ont pénétré dans le parcage visiteurs et matraqué les ultras du
PAOK.
Quelques jours après ces violences, les
informations commencent à filtrer. Ainsi selon les témoignages de membres de la
sécurité du PAOK, lors de la réunion préparatoire à la rencontre, le
responsable de la Police avait autorisé les mouvements des supporters du PAOK
dans le Nea Smirnis Stadium. Ce qui leur permettait de se rendre aux buvettes
et aux toilettes sans contraintes particulières…
L’arrivée à Nea Smyrna et le début de match
n’ont ainsi pose aucun problème de sécurité, ni aucun incident. Les problèmes
sont survenus à la mi-temps quand des supporters du PAOK qui ont voulu sortir
de leur secteur pour aller aux toilettes avec l’accord des policiers déjà
présents dans la tribune se sont heurtés à d’autres policiers qui leur ont
interdit d’y accéder et les ont repoussés vers leur emplacement.
La tension est alors montée avec des
premiers accrochages avant que les policiers furieux ne décident de pénétrer
dans le parcage visiteurs pour matraquer tous ceux qui s’y trouvaient, les
repoussant violemment contre les grilles de séparation que des supporters de
Panionios ont eux-mêmes ouvert pour que les supporters du PAOK, acculés,
puissent éviter d’être écrasés sous la charge des policiers Athéniens.
Après la fin du match, les supporters du
Dikefalos ont pu quitter le stade grâce à l’intervention du Président du PAOK
qui les a lui-même accompagné jusqu’à leurs bus après avoir exigé que la Police
ne soit pas présente lors de leur départ vers Salonique.
Le rapport de Police sur les évènements de
Nea Smyrna sera étudié aujourd’hui lors de la Commission de discipline de la
Superleague et il ne présente pas la même version des faits, avec des
accusations contre les supporters du PAOK qui ressemblent à celles portées
après le match contre l'Olympiakos Volos de la saison dernière qui avait été
marqué par des incidents entre les forces de Police et les ultras du PAOK.
On notera simplement qu’il n’y a pas eu
d'arrestation, ce qui suggère que les supporters du PAOK sont restés (étonnement)
relativement calmes et sans agressivité excessive…
De leurs côtés, le délégué et l’arbitre ont
signalé ces incidents dans leurs rapports, mais en indiquant ne pas savoir qui
était à l’origine des violences.