lundi 10 octobre 2011

La Guerre pour le contrôle de La 12, la barra brava de Boca Juniors est relancée…


De nouvelles violences sont survenues entre factions rivales de La 12, la Barra Brava de Boca Juniors après que deux membres de la 1ère ligne actuelle, menée par Mauro Martin aient été agressés par un groupe de fidèles de Rafael Di Zeo, l’ancien chef de la Doce, récemment sorti de prison en liberté conditionnelle…


Rafael Di Zeo, dès sa sortie de prison, avait recommencé à rassembler ses troupes pour reprendre le contrôle de la barra brava xeneize et tous les observateurs savaient que tôt ou tard, la violence allait exploser.

Il y avait déjà eu des prémices notamment quand, alors que les hommes de Martin accompagnaient Boca Juniors en Tournée en Europe, Rafa était allé à la Bombonera avec environ 70 de ses fidèles pour mettre la pression aux dirigeants du club afin de le réassocier à la gestion de la barra

Di Zeo avait  alors bénéficié de l'absence de ceux qui règnent aujourd'hui dans les paraavalanchas, ce dont il a encore profité vendredi soir. Sachant que Mauro Martin et sa bande étaient partis dans cinq bus vers Catamarca (Nord Ouest de l’Argentine), où Boca Juniors rencontrait Estudiantes de La Plata dans le cadre de la Copa Ciudad de Catamarca, un match amical organisé durant la trêve internationale, les hommes de Di Zeo ont attaqué les locaux de la 12 dans lesquels se trouvaient deux hommes qui ont été blessés…

Bien qu'il n'y ait pas eu de plainte officielle, la Police a envoyé une patrouille à la Bombonera hier pour recueillir des informations.

Il aurait certainement suffi aux policiers de regarder les tribunes de l’estadio Bicentenario de Catamarca pour apercevoir les banderoles brandies par la 12 contre Di Zeo : "Rafa cagón" , "Rafa botón", très explicite et également clairement menaçant envers l'ancien chef de la barra tout comme les chants entendus lors de cette rencontre “a todos los traidores los vamos a matar” ("tous les traîtres nous les tuerons")  ou "si esta no es La 12, La 12 dónde está"…

Si une majorité du public présent n’a pas compris ou ne savait pas ce qui était arrivé, la guerre est pourtant désormais (officiellement) déclarée…