C’est avec un numéro de matricule clairement appliqué et
visible sur la poitrine que les ultras de Brescia se sont réunis à nouveau
réunis hier pour demander que "justice soit faite" pour Paolo Scaroni…
Un acte symbolique, et efficace, dont le sens a été présenté
par les ultras de Brescia 1911 qui réclament encore une fois que les policiers et les responsables de
l'ordre public portent un numéro clairement visible sur l'uniforme qui les identifie.
Les ultras de Brescia se sont retrouvés mardi après-midi à la
gare de Brescia. Une solution alternative, après l'interdiction imposée par la
Préfecture de Vérone de se rendre à Vérone Porta Nuova, la Gare où il y a six
ans, Paolo Scaroni avait été tabassé par la Police…
Alors qu’une nouvelle audience du procès des huit policiers
accusé d’avoir tabassé Paolo Scaroni ce 24 septembre 2005 devrait s’ouvrir en
Janvier, ce dernier avait demandé aux ultras rondinelli de ne pas se rendre à
la Gare de Porta Nuova parce qu'il craignait pour leur sécurité après le refus
de la préfecture de Police de Vérone que se tienne une telle manifestation le
jour même d’un nouveau Hellas – Brescia qui se jouait hier soir au Bentegodi…
Une rencontre au cours de laquelle cependant et au-delà des
antagonismes historiques (qui ont repris dès la fin du match avec des incidents
en dehors du stade) entre les deux tifoserie, les ultras de Verona et de
Brescia ont rappelé le combat de Paolo Scaroni.
Dans la Curva ospiti, où 700 tifosi bresciani se trouvaient
venus à bord d’une dizaine de bus, une banderole des Brescia Curva Nord sur
laquelle était tout simplement écrit "Paolo Scaroni" tandis que devant la
Tribune Centrale, on trouvait une autre banderole des tifosi scaligeri cette
fois, avec "giustizia per Paolo"…