vendredi 25 novembre 2011

Près d'un millier de policiers pour prévenir les risques d’affrontements des deux factions de la Barra Brava de Boca Juniors à Mendoza…


Les chants entendus à la Bombonera en fin de semaine dernière, lors du match de Boca Juniors contre le Racing Club ont suscité beaucoup de craintes parmi les autorités nationales et provinciales…


“En la Doce, con palos y a los tiros, nos vamos a Mendoza y allá lo definimos” avaient notamment chanté la "première ligne" de la "barra officielle" (seule présente face au Racing) dirigée actuellement par Mauro Martín qui lui n’était pas présent après avoir été interdit de stade tout comme Rafael Di Zeo, l’ancien chef de La Doce qui veut lui reprendre le leadership de la barra xeneize.

Alors que les rumeurs suggéraient qu’après l'interdiction d'entrée dans tous les stades du pays infligée à Di Zeo et Martín lors des matchs de Boca, il y avait eu une réunion pour établir une trêve afin  d’éviter de faire foirer le "business" (revente des places, gestion des parking…) contrôlé par les barras, personne ne croit que cela peut durer longtemps et la crainte que le match à Mendoza face à Godoy Cruz puisse être l’occasion d’affrontements de grande envergure a mobilisé toutes les agences de sécurité à travers le pays qui sont en état d'alerte.

À Mendoza, des mesures de sécurité renforcées ont été étudiées toute la semaine avec notamment  la prise en charge et le contrôle des barrabravas dès leur entrée dans la Province jusqu'à leur départ. Tout au long de leur séjour à Mendoza, les barras de La 12 seront ainsi sous la surveillance permanente de la Police pour contrôler leurs actions.

A l'intérieur du stade, environ 700 soldats seront chargé de la sécurité tandis qu’à l’extérieur environ 250 autres policiers seront déployés, y compris ceux qui accompagneront la "première ligne" de la barra de Boca…