Les chants entendus à la Bombonera en fin de
semaine dernière, lors du match de Boca Juniors contre le Racing Club ont
suscité beaucoup de craintes parmi les autorités nationales et provinciales…
“En la Doce, con palos y a los tiros, nos
vamos a Mendoza y allá lo definimos” avaient notamment chanté la "première ligne" de la "barra officielle" (seule présente face au Racing) dirigée actuellement par
Mauro Martín qui lui n’était pas présent après avoir été interdit de stade tout
comme Rafael Di Zeo, l’ancien chef de La Doce qui veut lui reprendre le
leadership de la barra xeneize.
Alors que les rumeurs suggéraient qu’après
l'interdiction d'entrée dans tous les stades du pays infligée à Di Zeo et
Martín lors des matchs de Boca, il y avait eu une réunion pour établir une
trêve afin d’éviter de faire
foirer le "business" (revente des places, gestion des parking…) contrôlé par
les barras, personne ne croit que cela peut durer longtemps et la crainte que
le match à Mendoza face à Godoy Cruz puisse être l’occasion d’affrontements de
grande envergure a mobilisé toutes les agences de sécurité à travers le pays
qui sont en état d'alerte.
À Mendoza, des mesures de sécurité
renforcées ont été étudiées toute la semaine avec notamment la prise en charge et le contrôle des
barrabravas dès leur entrée dans la Province jusqu'à leur départ. Tout au long
de leur séjour à Mendoza, les barras de La 12 seront ainsi sous la surveillance
permanente de la Police pour contrôler leurs actions.
A l'intérieur du stade, environ 700 soldats
seront chargé de la sécurité tandis qu’à l’extérieur environ 250 autres
policiers seront déployés, y compris ceux qui accompagneront la "première ligne" de la barra de Boca…