Un
policier blessé, un ultra de Vérone ouvert à la tête par un coup de matraque, trois
voitures détruites, des chants, des insultes et des saluts romains contre des
poings tendus, des drapeaux rouges avec le marteau et la faucille et des chants
communistes mais surtout, une tension qui est restée élevée tout au long de la
journée…
Une
tension présente notamment lors de l'arrivée des ultras veronesi à proximité de
la Piazzale Montello et du stade Armando Picchi avec un face à face évité par
la Police avec une centaine d’ultras livornesi présents le long de la viale
Italia.
Autre
moment critique pour les forces de Police, lors de l’entrée dans l’Armando
Picchi des ultras Gialloblù qui ont essayé de forcer le cordon de sécurité et
se sont heurtés aux carabiniers qui ont dû charger pour les repousser…
Très
attendu par les deux tifoserie, ce Livourne – Hellas faisait comme d’habitude
l’objet de mesures de sécurité renforcées pour "accueillir" les 700
ultras scaligeri partis de Vénétie pour rejoindre le port de Toscane. Ils y étaient attendus avec
"impatience" par les ultras livornesi parmi lesquels se trouvaient
aussi des ultras du Commando Ultra’ de Marseille et de l’Original 21 de l’AEK
Athènes, pour l'occasion de retour au Picchi où ils ont retrouvé quelques
visages familiers connus du temps des Brigate Autonome Livornesi (BAL)…
"Bruceremo
la città" (Nous allons brûler la ville) avait menacé sur certains forums
les ultras du Hellas afin d'augmenter encore le niveau d'alerte des autorités.
Au cœur de la rivalité, des idéaux politiques antagonistes…
250
agent de police et carabiniers, deux fois plus que lors d’une rencontre
"normale", avaient été réquisitionnés auxquels se rajoutaient 120
stadiers dont une vingtaine arrivés de la Vénétie avec les ultras veronesi
installés dans une Curva Sud totalement fermée aux tifosi locaux…
Corteo Veronesi :
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