Le
retour du Superclásico entre River Plate et Boca Juniors lors d'un des habituels matchs (amicaux) de
verano dans la Province du Chaco le 25 Janvier prochain crée des tensions en
Argentine avec la crainte du côté des Millonarios de provocations et violences
entre barrabravas…
Si
les joueurs ont commencé à se "chauffer" avant ce Superclásico, qui
pour la première fois n’a pas eu lieu en compétition officielle lors du dernier
Tournoi d’Ouverture, le club Millonario par la voix de son Président Daniel
Passarella a clairement fait savoir de différentes façons, qu’il ne souhaitait
pas la tenue de cette rencontre (conclue par contrat)
compte tenu des risques de violences entre les barrabravas des deux clubs.
Si
les deux clubs ont connu des destinées (sportives) bien différentes cette
année, la haine n’en est que plus tenace entre les deux hinchadas et les
risques d’affrontements entre les Borrachos del Tablon et La 12 inquiètent les
autorités et principalement les dirigeants de River Plate qui craignent les
provocations des bosteros après la relégation du Millo…
Une
inquiétude reprise par l’entraîneur et ancien joueur emblématique de River
Plate, Matias Almeyda, qui a souligné que ce Superclásico pourrait être une
catastrophe pour le club de Nunez compte tenu de la situation sportive des deux équipes, et de
la passion qui entoure cette opposition historique du football argentin.
Les
hinchas de River arriveront-ils à supporter les provocations ? Quelles que
soient les circonstances, le 29
Janvier, à Mendoza, une occasion de revanche sera offerte aux uns et aux
autres, avec un deuxième Superclásico…
Historiquement
ces Superclásicos organisés en dehors des Tounoi d’Ouverture et de Clôture ont
souvent donné lieu a des violences entre les deux barras comme en 2002 à Mar
del Plata, quand lors d’un Superclasico largement dominé sur le terrain par
Boca Juniors, Los Borrachos del tablon lancèrent une attaque
contre la barra boquense qui fût rapidement submergée.
Il
y avait eu de violents combats dans les gradins et de nombreux hinchas xeneizes
blessés dont Fernando Di Zeo, le frère de Rafa, alors chef de La 12. La barra
riverplatense avait ensuite affronté longuement et durement la Police
intervenue avec des lacrymogènes. Ces incidents restent gravés dans les
mémoires des deux hinchadas et des chants comme “Decime Boca”, “Sos cagón”
commémorent toujours ces évènements du côté de Núñez…