Par ordre du Gouvernement et après la
fusillade survenue sur l'autoroute Rosario-Santa Fe entre factions rivales de
La 12, Boca Juniors vient d’interdire de stade la quasi totalité de la "primera línea" (noyau dur) de la barra de Mauro Martín…
Il y a un mois, face à l’émotion provoquée
par les affrontements entre barrabravas de La 12 sur l'autoroute Rosario-Santa
Fe, Boca Juniors avait rapidement appliqué un "derecho de admisión" (interdiction
de stade) à 66 barrabravas, mais
si dans cette liste figuraient tous les lieutenants de Rafael Di Zeo et ceux
del Uruguayo Richard, seulement quatre membres de la "barra
oficial" dont le chef Mauro Martin avaient été sanctionnés, formalisant
ainsi les liens entre la barra de Martín et le club xeneize…
La semaine dernière, sans le consentement du
club, le Gouvernement avait étendu l'interdiction à 21 barras de Mauro Martín y
compris la totalité du "noyau dur". Cela pourrait se faire par une loi qui existe
dans la Province de Buenos-Aires, mais pas dans la capitale, où le "derecho de
admisión" ne peut s'appliquer au club organisateur. Ainsi, Boca avait la pression des autorités…
Pour éviter le recensement ordonné de ses
107.000 membres par le Ministère de la Sécurité Nationale (Ministerio de
Seguridad de la Nación) Boca Juniors a dû accepter de prendre en compte la
liste des 66 interdits de stade établie par le Gouvernement y compris 12 barras
de la première ligne de Mauro, dont Maxi Mazzaro le N°2 de la barra, Cacho
Otazú, el Gordo Lulú et Corbacho Villagarcía…