La lutte interne qui frappe la Doce, la
barra de Boca a encore augmenté d’un cran avec les derniers affrontements de
Rosario au cours desquels Mauro Martín a été blessé. Si l’on y ajoute les
interdictions de stade appliquées à une grande partie de la première ligne de
la "barra official", c’est donc désormais Maximiliano Mazzaro, le
lieutenant Mauro Martín qui est le nouvel homme fort de la "12"…
Déjà considéré comme le véritable maître à penser de
la barra, l’ex numéro 2 de la Doce qui n’a pas été interdit de stade par les
dirigeants de Boca apparaît désormais en pleine lumière au sein de la barra
xeneize. C’est lui d’ailleurs qui a réussi à faire pénétrer la "barra
official" dans le stade Libertadores d’Avellaneda en milieu de semaine
alors que la guerre pour le pouvoir déclenchée entre Martín et Rafael Di Zeo,
l’ancien chef de la 12 bat son plein.
Depuis cette semaine, 67 nouvelles
interdictions de stade ont été appliquées contre les principaux meneurs des
différentes factions rivales. C’est ainsi le cas de la "primera plana " de Rafael
Di Zeo, de ceux de Marcelo de Lomas Aravena et de l’Uruguayo Richard William
Laluz Fernández et de nombreux hommes de Mauro Martín.
Toutefois, dans le document qu’a signé en qualité de responsable de la
sécurité de Boca Juniors, le procureur Carlos Stornelli, le nom de Maxi Mazzaro
n’apparaît pas malgré sa mise en examen dans une affaire de corruption
impliquant la Doce. Même chose pour Oscar Otazú (impliqué dans des violences
lors d’un match contre Estudiantes), pour Abel Abregu, pour les historiques
Santiago Lancry et Sergio Paquinco Caccialuppi, pour Mariano de La Chocolatada,
Carlitos de Virreyes, Daniel de San Justo ou encore el Negro Juan Gutiérrez.
Tous des hommes de la "primerísima línea" de Mauro…
Une manière implicite pour la direction de
Boca Juniors de conserver des interlocuteurs officiels dans les tribunes de la
Bombonera avec donc Maximiliano Mazzaro comme principal référent de “La barra
de Mauro”. Puisque c’est sous cette bannière que les barras emmenés par Mazzaro
ont pu pénétrer dans le Libertadores face à Independiente.
La liste complète des 67 interdits de stade
: Rafael Di Zeo, Fernando Di Zeo, Mauro Martín, Marcelo "Marcelo de
Lomas" Aravena, Héctor "Vaca" Alarcón, Gustavo "Oso"
Pereyra, Víctor Croce, Diego Rodríguez, José Luis "El Mellizo"
Fernández, Roberto "Tayson" Ibáñez, Alejandro Falcigno, Walter Lobos,
Leonardo Chávez, Carlos "Paleta" Amenedo, Fabián "Fredy"
Kruger, Juan Carlos Alejo, Sexto "Rodi" Soria, Juan Antonio Castro,
Richard "Pinta" Laluz Fernández, Horacio "El Ninja"
Enrique, Fernando "Lana" Gatica, Hugo Alberto Gauna, Daniel Alberto
López, Nahuel Alberto Maidana, Hugo Orlando Pérez, Daniel "Cinco"
Sabio, Federico Suárez, Leonardo Zocco, Silvestre Reinoso, Cristian
"Fido" Debaux, Brayan Arroyo, Darío Cantero, Luis Arrieta, Alejandro
Putruello, Facundo Cáceres Aranda, Elías Meza, Federico Blanco, Juan Pablo
Blanco, Pablo van Rusten, Elías Fridman, Francisco Di Maio, Jorge Cáceres
Romero, Jorge Almirón, Fabián Percoco, Hugo Gutiérrez, Diego Rodríguez, Fabián
Giuliani, Martín Díaz, Darío Canteros, Mariano Mantarro, Leandro y Jorge
Machado Cabral, Alberto Ivanoff, Hugo Salazar, Leandro Loberze, Horacio Varela,
Leandro y Jorge Machado Cabral, Miguel Fernández, Angel Soria, Luis López
González, Raúl Sala, Silvio Serra, Luis Schossovov, Jorge Medina, Neri Cáceres
Rieri, Mario Beluzzi Martínez, Edgardo Allende et Luis Vellasanti.