Après les nombreuses polémiques et
commentaires qui ont suivi le dernier Standard – Anderlecht à Sclessin, les Ultras Inferno
1996 ont tenu à réagir suite aux incidents qui se sont déroulés durant ce match et le traitement de ceux-ci par la presse…
"A force d’être stigmatisés depuis
plusieurs jours dans la Presse écrite et audiovisuelle suite aux "
incidents " du dernier classico, nous tenons à faire les mises au point
suivantes :
Nous sommes particulièrement étonnés, et
c’est un euphémisme, de voir l’ensemble des journalistes trainer dans la boue,
il n’y a pas d’autres mots, la Tribune 3 du Standard de Liège qui représente le
Cœur et Chœur du Stade de Sclessin. Ces mêmes journalistes ne cessent pourtant,
depuis de très nombreuses années, d’évoquer cette même tribune en des termes
des plus élogieux pour la puissance de son soutien, sa ferveur, sa fidélité et
la qualité de ses Tifos. Manifestement, ces journalistes ont la mémoire courte…
Car combien de fois n’avons-nous pas entendu parler, pour reprendre leurs
propos, du " meilleur public de Belgique " ? Ce public et cette
tribune, à maintes fois portés aux nues, n’ont pu devenir soudainement
monstrueux ! Ces mêmes journalistes ne cessent de solliciter nos réactions sur
la vie du Club tout au long de l’année. Nous ne manquerons pas de nous souvenir
de cet acharnement en leur délivrant à l’avenir nos réactions avec la plus
grande parcimonie.
Aujourd’hui, un article parait dans Sud
Presse. Le Président du groupe est cité à plusieurs reprises. Mais celui-ci
avait pourtant refusé de répondre aux questions du journaliste de Sud Presse
pour des raisons qui nous sont propres. Ces quelques phrases/réponses ont été
tirées d’une interview parue dans un média alternatif il y a environ 2 ans.
Même si l’article n’est pas " à charge " et met en avant les "
côtés positifs " de notre groupe, certaines réponses sont sorties de leur
contexte et laissent sous entendre que nous justifions et endossons la pleine
responsabilité des " incidents " de dimanche dernier alors que ce
n’est absolument pas le cas.
La contestation survenue en Tribune 3 lors
de ce classico avait pour seul objectif de provoquer un électrochoc chez les
joueurs afin qu'ils fassent preuve de combativité ainsi qu'à l’équipe
dirigeante en place et leur envoyer un signal très clair : Nous, Supporters du
RSCL, n’accepterons pas qu’ils ramènent notre club dix ans en arrière par leur
manifeste incompétence. Lorsque les Supporters en arrivent à de tels moyens
pour faire entendre leur colère, c’est que le désespoir est grand… Les
journalistes et les " bien-pensants " pouvant croire un instant que
des supporters prennent du plaisir à " saboter " le club de leur cœur
font alors la parfaite démonstration de leur méconnaissance du monde du
football et de ses tribunes.
Lorsque des journalistes stigmatisent des
comportements, à leurs yeux excessifs, ce qui est leur droit, ils devraient
alors, avant de donner des leçons (cf. émission de la RTBF " La Tribune
" de ce lundi 08/10/2012), stigmatiser les propos scandaleux de leur
chroniqueur M. Javaux. Ce dernier agit comme un " réactionnaire "
qui, en réclamant des peines de prison ferme pour quelques fumigènes, est
complètement à coté de ses pompes. Ce qui est excessif devient insignifiant.
Nous nous lui posons simplement la question de savoir qui a le plus sa place
" à Lantin ", entre des Supporters exprimant leur désarroi et quelqu’un
conduisant sous l’emprise de l’alcool. En effet, dans cette émission,
l’accident de Legear a été évoqué de manière anecdotique alors que celui-ci
aurait pu engendrer des conséquences dramatiques voire mortelles pour plusieurs
personnes. Dans le même temps on évoquait pendant quasiment 45 minutes les
"incidents" du classico.
Nous sommes et nous resterons éperdument
attachés à notre Club et à nos couleurs. Il est donc de notre devoir de faire
savoir notre désapprobation quand nous jugeons que l’avenir du club est mis en
péril. C’est ce que nous avons fait dimanche dernier de part la confection de
différentes banderoles explicites et représentatives de notre état d’esprit
actuel.
Il est évident que nous ne nous exprimerons
plus dans la Presse au sujet des débordements ayant eu lieu dimanche dernier.
En ce qui nous concerne, tout a été dit dans ce communiqué".
ULTRAS INFERNO 1996