Alors
que le Ministerio de Seguridad de la Nación (Ministère de la Sécurité
Nationale) avait établi une nouvelle liste d’interdictions de stades comprenant
21 barras de Mauro Martín dont douze de la "primera línea" (le noyau
dur) y compris Maxi Mazzaro le N°2 de la barra, Boca Juniors a finalement
refusé d’appliquer cette décision, comme le club xeneize en avait le droit à
domicile.
La
"primera línea" de la barra de Mauro Martín était donc présenté dans
la Bombonera pour le match de Boca contre San Martín (SJ) avec à sa tête Maxi
Mazzaro (Mauro Martin est lui officiellement interdit de stade) Cacho Otazú, el
Gordo Lulú et Corbacho Villagarcía qui avaient le visage recouvert d’un capuche
et avec des lunettes noires pour éviter d’être photographiés par la Police…
Boca
avait ainsi refusé d’appliquer la décision du Gouvernement au motif d’un article de Loi
qui indique que "les interdictions ne peuvent se faire de façon discriminatoire,
ni violer la Constitution" en argumentant que les barrabravas apparaissant dans
la liste établie par le Ministère n’avaient pas d’antécédents judiciaires.
Un
argumentaire qui aurait d’ailleurs pu être repris pour les barras de la faction
de Rafael Di Zeo et de El Uruguyao, qui pourtant eux, se sont bien vu appliquer
le "derecho de admisión" par les dirigeants de Boca. Une
décision qui officialise donc le choix du club déterminant qui doit contrôler la "segunda bandeja" de la Casa
Amarilla
Une
situation et un contexte de violences pas vraiment acceptés par le reste de la hinchada de Boca qui
aux chants menaçants lancés par les barras de La 12 contre les autres factions "Esta es la banda de
Boca, se la aguanta de verdad, el que tenga alguna duda, que nos venga a
buscar" a répondu par un clair et net "Cantá por Boca, la puta que te
parió".