Après l'incarcération de son chef Mauro Martín, et la "cavale" de son second, Maximiliano Mazzaro, la crainte de nouveaux affrontements entre factions rivales de La 12, la Barra Brava de Boca Juniors a incité les autorités à mettre en place une importante opération de sécurité hier soir à Mar del Plata lors d'un match face au Racing organisé dans le cadre de la Copa Centenario de la Liga Marplatense...
Face aux derniers événements survenus à la tête de la Barra Brava de Boca Juniors, la Agencia de seguridad deportiva de la Provincia de Buenos Aires (agence de sécurité dans les sports de la province de Buenos Aires) a mis en place avec la Police d'importantes mesures de sécurité lors des prochains matchs du club xeneize afin de faire face à une nouvelle recrudescence de la violence entre factions rivales qui se disputent le contrôle de la "popular" de la Bombonera...
En l'absence de Mauro Martín, désormais emprisonné à la Prison de Devoto pour son implication dans la mort d'un voisin de son beau frère en 2011 et celle de Maxi Mazzaro, considéré comme "fugitif" par la Justice pour ne s'être pas soumis à un mandat d'arrêt établi dans le cadre de la même affaire d'homicide, il y avait des rumeurs fortes que la faction de Lomas de Zamora, préalablement liée à Rafael Di Zeo, l'ancien chef de La 12, qui tente d'en reprendre le contrôle, pourrait profiter de cette occasion pour essayez de s'en accaparer...
Ainsi, pour ce match à Mar del Plata entre Boca et le Racing, 800 policiers avaient été mobilisés et de nombreux points de contrôles mis en place sur les 400 kms de route entre Buenos-Aires et la cité balnéaire, avec notamment des instructions d'appliquer strictement les "derecho de admisión" (interdictions de stades) concernant 67 barras, y compris les chefs de la Banda de Lomas et deux barrabravas que Mauro Martín a désigné pour le remplacer temporairement à la tête de la "barra oficial", Cristian “Fido” Debaux et "Loco" Luis...
“Fido” occupait jusqu'alors la troisième position au sein de la "primera linea" de La 12, il avait été blessé, tout comme Martín lors des violents affrontements survenus dans la Province de Santa Fe entre la "barra oficial" et la faction dirigée par Rafael Di Zeo.