Certains États Allemands ont admis avoir utilisé des "informateurs" pour surveiller certains groupes ultras dans le cadre de mesures de prévention contre la violence, provoquant de vives réactions et une indignation générale du mouvement ultra allemand...
Après une demande officielle présentée dans le cadre d'un débat sur la sécurité dans les stades par le "Piraten" (Le Piratenpartei Deutschland est un parti politique qui soutien notamment le renforcement des droits fondamentaux relatifs à la vie privée), le Gouvernement de l'Etat de Rhénanie du Nord-Westphalie dans lequel se trouvent notamment Cologne, Dortmund, Düsseldorf, Gelsenkirchen, Mönchengladbach, a reconnu que certains informateurs sont utilisés dans les stades pour prévenir "les actes criminels et la violence".
Les états de Bade-Wurtemberg (Stuttgart, Karlsruhe...) et de Rhénanie-Palatinat (Kaiserslautern) ont indiqué également recueillir des informations par le biais d'agents d'infiltration...
Cet aveu a ravivé le débat sur la sécurité dans les stades en Allemagne. Un avocat représentant les groupes ultras rassemblés dans les collectifs "ProFans" et "12:12" a interpellé le Ministre de l'Intérieur en demandant "pourquoi les ultras étaient traités comme des extrémistes politiques ou des terroristes" ?...
La dernière controverse entourant les ultras avaient pris fin récemment après la décision des "groupes" de cesser leur mouvement de grève des encouragements après qu'en Décembre dernier la DFL (Ligue Professionnelle) ait approuvé un nouveau plan de sécurité, avec notamment des contrôles accrues aux entrées des stades et la réduction du nombre de billets attribués aux supporters visiteurs...
Afin de préciser ces mesures et ouvrir des discussions, les administrateurs de la DFL avaient organisé une réunion le 8 Janvier avec des représentants des groupes ultras et des avancées semblaient avoir été trouvées entre les deux parties...
L'utilisation d'informateurs dans les stades semble avoir aussi surpris la DFL qui a refusé de commenter cette information...