Après avoir terminé 1er en Regionalliga Nordost le RB Leipzig va recevoir mercredi dans la Red Bull Arena, le Sportfreunde Lotte, club de la petite ville de Rhénanie-du-Nord - Westphalie qui a terminé 1er en Regionalliga West, lors d'un match qui devrait attirer 20.000 personnes mais aussi plus d'un millier d'ultras d'autres clubs qui ont décidé de s'unir contre le "RB" pour l'occasion....
Ainsi beaucoup d'ultras d'autres clubs ont annoncé, via une initiative lancée sur les réseaux sociaux et intitulée " Getrennt in den Farben, vereint in der Sache. 29.05.2013 Zentralstadion. Alle in Block D. Scheiss RB!!" (Séparés dans les couleurs, unis par la cause. 29.05.2013 Zentralstadion .Tout dans le Bloc D. Merde au RB!) leur présence dans le "parcage visiteur" de l'ancien Zentralstadion de Leipzig à cette occasion.
Environ 1400 engagements ont déjà été validés et on annonce aux côtés des ultras du Lokomotive Leipzig, Rot-Weiß Erfurt ou du Chemie Halle, d'autres venus de plus loin comme ceux du Hansa Rostock, de l'Arminia Bielefeld ou encore du Bayer Leverkusen qui ont exprimé leur intérêt pour cette action.
Une action significative qui vient après celle plus "décalée" effectuée la semaine dernière par les ultras de la Horda Azzuro du Carl Zeiss Iena, qui lors de la venue du RB Leipzig, dans le Ernst-Abbe-Sportfeld, avaient accrochés, avant l'arrivée des supporters du RasenBallsport, des bâches avec des "messages sarcastiques" et des "moqueries" sur les grilles du secteur visiteur...
Depuis le rachat du SSV Markranstädt, par Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull, qui a immédiatement rebaptisé le club en RB Leipzig (après le rejet à une proposition de reprise des clubs historiques de la grande Ville de Saxe) pour l'amener artificiellement à coup de millions d’euros jusqu'en Bundesliga, le RasenBallsport est la cible de toutes les critiques des groupes ultras régionaux et nationaux, unis contre ce symbole du "football business" sans âme et sans véritable encrage populaire.
Dee nombreuses actions ont été menées dans de nombreux stades avec des banderoles et plusieurs matchs amicaux, initialement programmés contres certains clubs allemands, ont parfois dû être annulés face au mécontentement et à la pression des groupes ultras des clubs concernés...