Ce week-end se tenait au Parc dell'Acquasola la 10ème fête des Ultras Tito Cucchiaroni, l'un des groupes historiques de la Gradinata Sud au cours de laquelle s'est tenue, en plus des concerts et des animations, un débat intitulé "Calcio moderno, repressione, abusi di potere" (le football moderne, la répression, l'abus de pouvoir)...
Symbole de cet abus de pouvoir (de la Police notamment) Paolo Scaroni, ce "tifoso" de Brescia tabassé par la Police à Vérone et réduit à un état d'invalidité totale et permanente, était présent lors de ce débat et a d'ailleurs été longuement applaudi par l'assistance à son arrivée sur scène par les tifosi doriani...
Autre invitée des ultras de la Sampdoria, l'avocate Laura Tartarini qui pendant des années s'est consacrée aux questions relatives à la Justice dans le cadre de manifestations de rue et qui est venue apporter son témoignage et son éclairage sur les problèmes rencontrés par les groupes ultras italiens, soumis à de fortes pressions des autorités et de la Police.
La demande de nombreux groupes ultras et celle des UTC reste simple : L'identification des policiers los des interventions. Une demande récurante de la part des ultras Italiens et une absence d'identification sur les tenues des Policiers qui a, par exemple, conduit la Justice en Janvier dernier, alors que le Procureur avait requis huit ans de prison à l'encontre des policiers qui en Septembre 2005 avaient violemment frappé dans la Gare de Vérone, Paolo Scaroni, à prononcer un acquittement par "manque de preuve", du fait notamment de l'impossibilité de déterminer l'identité des policiers sur la base des images vidéos disponibles...
Une situation dénoncée aussi par Enzo Tirotta, capo historique des Ultras Tito Cucchiaroni : "Il y a de bons flics et de mauvais flics, comme dans toutes les catégories. La responsabilité doit être la même pour tout le monde, pour nous comme pour eux"...
