Situation inédite à La Bombonera puisque la quasi totalité des barrabravas de La 12 n'était pas présents dans la "popular media Norte" lors du match entre Boca Juniors et Vélez Sarsfield...
Situation exceptionnelle à contexte exceptionnel, la "popular media Norte", le secteur de La Bombonera habituellement occupée par la Barra Brava de Boca Juniors est restée vide, sans aucune des banderoles habituellement visibles lors du match du Tournoi de Clôture contre Vélez Sarsfield...
Les derniers évènements qui ont touché la Barra Brava de Boca, avec l'incarcération de son chef Mauro Martín, soupçonné du meurtre en Août 2011 d'un voisin de son beau frère, Gustavo Petrinelli dans le quartier de Liniers survenue après une dispute de voisinage qui aurait mal tourné, la "cavale" de son bras droit et "tête pensante" de la barra xeneize, Maximiliano Mazzaro, recherché par la Police dans la même affaire et plus récemment, l'arrestation d'une cinquantaine de barrabravas de La 12, à proximité de "La Bombonera" avant le match de Copa Libertadores entre le club xeneize et Newell's Old Boys, parmi lesquels les principaux chefs de la barra de Boca qui se sont retrouvé incarcérés, ont complètement modifié le contexte des "paravalanchas"...
Aux absences de Mauro Martín et de Maximiliano Mazzaro, se sont ainsi rajoutées celles de Cristian "Fido" Debaux, placé (officieusement) à la tête de "La 12" en l'absence de ses deux chefs, de Santiago "El Gitano" Lancry, de Eduardo Abeledo, alias "Hulk", de Luis Arrieta alias “el Loco”, de Oscar "Cacho" Otazu, de Carlos Armijo alias "Gordo Lulú", de Carlos Santa Cruz, alias "Carlitos de Virreyes", tous des anciens de la barra, la plupart présents depuis l'époque de "El Abuelo", qui avaient pris le pouvoir à la demande de Martín et de Mazzaro.
Et depuis ces arrestations, le contexte s'est encore particulièrement dégradé. Entre Martín et Mazzaro tout d'abord, depuis que le second reproche au premier de l'avoir "balancé" à la Police après son arrestation dans l'affaire de Liniers. Entre Martín, "Fido" Debaux et les autres "nouveaux" chefs de la "barra oficial" ensuite, auxquels Mauro Martín reprochent leur manque de solidarité depuis leurs arrestations. Depuis sa cellule, Martín via ses avocats, n'a ainsi pas hésité à lancer des menaces de représailles envers ses "anciens alliés" de la barra...
La Tribuna media de la "popular Norte" risque donc de connaître encore pendant quelques temps une situation très floue avec certainement à terme l'apparition d'une nouvelle "primera linea" désignée ou pas, qui prendra par un moyen ou un autre, compte tenu des importants enjeux (financiers notamment) le contrôle de la barra boquense...