Débuté depuis plusieurs mois et renvoyé à plusieurs reprise, le procès des quatre ultras genoani accusés de blessures, résistance à agent public et violation de la Loi sur les manifestations sportives au cours des incidents survenus lors de Genoa - Sienne du 22 Avril 2012, a repris aujourd'hui avec l'audition de Massimo Leopizzi considéré comme un des "capi" de la "tifoseria organizzata" du Genoa...
Ces ultras comme plusieurs dizaines d'autres déjà condamnés ou interdits de stade depuis, sont accusés d'avoir envahi le "settore distinti" du stade Ferraris à la mi-temps du match opposant le Genoa à Sienne du 22 Avril 2012 pour forcer les joueurs rossoblù, à enlever leurs maillots alors que les grifoni étaient largement menés au score...
Environ 200 ultras du Genoa ont été sanctionnés après ces incidents et douze d'entre eux ont été présentés fin 2012, devant un Juge dans le cadre d'un "giudizio immediato", une procédure spéciale caractérisée par l'absence d'une audience préliminaire prévue et réglementée par le Code de procédure pénale Italien, pour répondre à des charges de "violence et menaces à l'encontre d'un certain nombre de délégués et de stadiers, d’avoir pénétré dans la section du stade au-dessus du tunnel et d’avoir forcé les joueurs Grifoni à enlever leurs maillots"…
Des peines allant de 6 à 8 mois de prison ont été infligées à huit d'entre eux et quatre autres ont été renvoyés en Justice et leur procès devant le Tribunal pénal qui a débuté en Février 2013 vient de reprendre aujourd'hui.
Ce matin, comme prévu, Massimo Leopizzi a été auditionné et il a confirmé à cette occasion la version de l'ancien capitaine du Genoa, Beppe Sculli qui avait lors de ces évènement parlé au téléphone avec Leopizzi, qui n'était pas présent dans le stade Ferraris, pour "lui demander des conseils sur ce qui se passait"...