Trois hommes dont Marcelo "el Manco" Aravena, un des chefs de La 12, la barra brava de Boca Juniors, ont été arrêtés lors d'une opération de Police pour leur implication dans les affrontements mortels survenus en Juillet dernier en marge de la rencontre entre San Lorenzo et le club xeneize…
Interpelé à son domicile en pleine nuit par des agents des forces spéciales de la Police, Marcelo Aravena "el Manco" est soupçonné d'être un des responsables des affrontements survenus entre factions rivales de La Doce le 21 Juillet dernier à Bajo Flores, aux alentours du Nuevo Gasómetro, le stade de San Lorenzo, qui ont fait deux morts, Marcelo Carnevale (de la "barra oficial") et Angel Feco Díaz (de la dissidente menée par Rafael Di Zeo).
Aravena, qui a rejoint la barra du temps de "el Abuelo", a déjà été condamné à 20 ans de prison pour les crimes de deux hinchas de River Plate lors du Superclásico de 1994 à La Bombonera. Depuis sa sortie de prison, il avait tenté de reprendre sa place dans La 12. D'abord avec sa bande de Lomas de Zamora, en 2006 et des violents heurts contre celle de "el Uruguayo Richard", quand Di Zeo et Mauro Martín étaient encore "amis". Puis, en 2011, avec cette fois Rafael Di Zeo comme acolyte, lors du match contre l'Atletico Rafaela, qui marquait le retour dans la Bombonera de Di Zeo, face à la "barra officielle" de Martín...
Depuis lors , il y a eu d'innombrables actes de violence auquel il a toujours été (supposé) lié, comme la fusillade sur l'autoroute de Santa Fe avant le match contre Unión en 2012 où les incidents durant les "clásicos de verano" de cette saison, mais la Police n'a jusqu'alors, jamais pu prouver quoi que ce soit .
Pour les enquêteurs et le Juge chargé de l'affaire du Nuevo Gasómetro, "el Manco" serait l'homme qui a organisé l'attaque de la "facción oficial" et celui qui a été vu casqué, donnant des ordres aux assaillants au cours de ces violences mortelles.
Dans le cadre de l'enquête, deux autres hommes ont été interpellés pour leur implication dans ces affrontements...
Ces heurts faisaient suite à de nombreuses violences survenues à la suite de la sortie de prison de Di Zeo et ses velléités de reprendre le contrôle de la barra brava. Un contexte et une lutte de pouvoir, rendus d'autant plus complexes avec les incarcérations de Mauro Martín, le chef de La Doce et de Maxi Mazzaro, son bras droit, accusés d'avoir participé à l'assassinat d'un homme en 2011, dans le cadre d'une affaire privée sans lien avec la barra...