Face à la colère des groupes ultras, la Fédération italienne de football a finalement modifié la règle de suspension systématique de stade en cas de "discrimination territoriale" en intégrant dans le barème des sanctions la notion de "sursis"...
Le match à huis clos initialement infligé au Milan AC pour des chants exprimant une "discrimination territoriale" scandés par les ultras de la Curva Sud à Turin, lors du match face à la Juventus avait provoqué de nombreuses réactions parmi les ultras italiens et des appels avaient été lancés à l'ensemble des tifoserie à enfreindre cette règle contre la "discrimination territoriale" pour aboutir à "un dimanche de fermeture totale des stades"...
Désormais la fermeture d'une "Curva" d'où viendrait des "chants discriminants" pourra être assortie d'un sursis d'un an et ces chants devront également être le fait de nombreux spectateurs et non d'une minorité non identifiable.
Toutefois la notion de "discrimination territoriale" n'est pas remise en cause, seule la gradation des sanctions a été modifiée. Une notion érigée en principe par la Fédération alors que les autorités Italiennes, Fédération, Ligue et Police, pratiquent sans vergogne la "discrimination territoriale" notamment en interdisant les résidents de certaines régions de déplacements lors de matchs considérés à risques ou en limitant la vente de billets au résident de la Ville ou région dans laquelle se déroule la rencontre..
Suite à ces modifications, le match à huis clos infligé au Milan AC sera réexaminée et le stade Meazza sera donc entièrement ouvert pour le match contre l'Udinese samedi prochain...
