Après leurs interpellations, six ultras stéphanois et un autre, niçois, accusés d'être impliqués dans les incidents ayant précédé le match de Ligue 1 entre Nice et Saint-Etienne ont fait l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nice qui a décidé la mise en détention de deux d'entre eux (un stéphanois et le niçois) et le placement sous contrôle judiciaire des cinq autres jusqu'au procès qui se tiendra le 26 Décembre prochain...
Le parquet avait requis le placement en détention des sept prévenus interpellés pour ces violences commises à l'Allianz Riviera et qui ont été transférés à Nice par avion spécial (et dire que la Justice se plaint de ne pas avoir assez de moyens financiers...). Ils étaient en garde à vue depuis mercredi matin au commissariat central de Saint-Etienne.
Un important dispositif policier avait été mis en place autour du Palais de justice de Nice...
Un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi du match OGC Nice - AS Saint-Etienne, environ 250 ultras stéphanois dont des anciens membres des "Green Angels", groupe ultra auto-dissous en Septembre 2013, avaient arraché et jeté des sièges vers les supporters niçois, provoquant des affrontements et l'intervention de la Police qui les avait ensuite expulsés du stade et escortés leurs bus vers la Loire...
Fondés en 1992, les Green Angels, qui s'étaient mis en sommeil en Mai 2013 après une série d'incidents, qui avait amené les dirigeants de l'ASSE à fermer temporairement le Bloc 34 de Geoffroy Guichard, la tribune occupée provisoirement par les GA92 en attendant la fin des travaux du Kop Sud, avaient finalement déposé une demande de dissolution de leur statut d'association Loi 1901 auprès de la Préfecture de la Loire en Septembre dernier.
Une décision qui faisait suite à de nombreux problèmes rencontrés toute la saison dernière entre les Green Angels, l'ASSE et les pouvoirs publics avec notamment une finale de Coupe de la Ligue rendue pénible par de nombreuses mesures sécuritaires et vexatoires des autorités et du club et la condamnation à 15 jours de prison ferme d'un de leurs membres pour un fumigène à Furiani sur la base du témoignage d’un des stadiers employé par le club et non sur les images de vidéosurveillances qui n'étaient pas exploitables par la Police.