mercredi 8 janvier 2014

Chroniques de la Place Beauvau : Un membre de la Butte Paillade condamné à 18 mois de prison dont 8 fermes après Rodez-Montpellier...

Un ultra de Montpellier vient d'être condamné à 18 mois de prison dont 10 avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de trois ans et d'une interdiction de stade de 5 ans par le Tribunal correctionnel de Rodez après avoir été placé en garde à vue, dimanche soir, à Rodez, à l'issue du match de Coupe de France Rodez AF - MHSC pour "violences volontaires aggravées sur une personne dépositaire de l’autorité publique et dégradations de bien public".

Il avait déjà fait l'objet de plusieurs condamnation pour des faits de violences et sortait d'une interdiction de stade qui venait de se terminer en octobre 2013. Il faisait partie selon l'accusation d'un groupe de plusieurs dizaines d'ultras montpelliérains qui se sont affrontés avec les forces de Police en tentant de forcer les portes du stade Paul Lignon avant ce 32èmes de finale de la Coupe de France, provoquant une réaction manifestement disproportionnée des CRS qui ont chargé avec des matraques et des lacrymos, alors que des familles avec leurs enfants se trouvaient dans le secteur des incidents...

Le procureur de la République avait requis une peine de deux ans assortie d'un mandat de dépôt. 

D'autres incidents plus légers avaient également eu lieu avant la fin du match quand à quelques minutes de la fin de rencontre, les CRS ont été déployés devant le "parcage" montpelliérain, ce qui a provoqué quelques "mouvements d'humeurs".






les CRS ont chargé avec des coups de matraques et des gaz lacrymogènes, alors qu'il y avait avec nous plein de familles avec des enfants, ainsi qu'une femme enceinte. Une fois de plus, face à des supporters montpelliérains, la réaction policière a été disproportionnée ! Après ces incidents, dans le parcage visiteurs, ils nous ont supprimé la buvette, personne n'a pu ni manger, ni boire... Nous ne sommes pas des animaux  - See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us216bazz7d
Toujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine... - See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us216bazz7dToujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine... - See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us216bazz7dToujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine... - See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us216bazz7dToujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine... - See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us216bazz7d
Toujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine... - See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us2y47azz7c
« Pas un seul instant », répond Sylvain de la Butte Paillade 91, tandis que le site AllezPaillade.com partage le même constat.
« Ce qu'il s'est passé, c'est qu'un important dispositif policier a été déployé et que les CRS étaient très à cran, poursuit le ''capo''. Tout a commencé avant le début de la rencontre, à l'entrée du stade, quand 4 jeunes non-membres de la BP91 ont voulu rentrer dans le stade sans payer, raconte Sylvain. De là, il n' y a eu aucune sommation, les CRS ont chargé avec des coups de matraques et des gaz lacrymogènes, alors qu'il y avait avec nous plein de familles avec des enfants, ainsi qu'une femme enceinte. Une fois de plus, face à des supporters montpelliérains, la réaction policière a été disproportionnée ! Après ces incidents, dans le parcage visiteurs, ils nous ont supprimé la buvette, personne n'a pu ni manger, ni boire... Nous ne sommes pas des animaux ! Malgré tout cela, nous avons chanté pour nos joueurs et ceux de Rodez dans l'esprit de fête qui est le nôtre et celui de la Coupe de France. On était content, on gagnait, dans le mouvement une grille a cédé, mais ce n'était en aucun cas pour envahir le stade, contrairement a ce qu'ont pu dire les commentateurs de France 3 Languedoc-Roussillon ».

Défiance

Toujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine...
Des chicaneries dont Casti affirme également avoir fait les frais, à Rodez, dans des termes très graves et de la part d'un policier. Voici ce qu'explique à Médiaterranée ce supporter de Montpellier qui a perdu un œil en 2012, suite à un tir de Flash-Ball de la BAC :
« J’ai vu des flics matraquer et gazer des supporters gratuitement au milieu de femmes et d’enfants. Un flic me regardait avec un grand sourire et un œil fermé pendant plus de 5 minutes pour que tout le monde puisse observer sa provocation et son non-respect. J’ai entendu un flic me demander, toujours avec un grand sourire qui puait la fierté, si je voulais qu’on me crève l’autre ! Et, pour finir, j’ai vu un ami se faire interpeller dans l’espoir qu’on finisse par être violents, à notre tour. On a su rester calme, mais la haine et le dégoût envers ceux censés être les ''gardiens de la paix'' sont toujours là. Je n’ai plus mes yeux pour pleurer, mais il me reste des moyens d’expression : j’espère que les gens comprendront que ce jour-là, les racailles, c’était eux... »
Pour conclure ce drôle de tableau qui, on le voit au final, est loin d'être au seul désavantage des ultras, soulignons que le membre de la Butte Paillade 91 interpellé hier par les forces de l'ordre, était toujours en garde à vue à Rodez ce matin. Au motif fallacieux, selon Sylvain, qu'il aurait jeté un caillou sur un policier...
- See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us2y47azz7c
« Pas un seul instant », répond Sylvain de la Butte Paillade 91, tandis que le site AllezPaillade.com partage le même constat.
« Ce qu'il s'est passé, c'est qu'un important dispositif policier a été déployé et que les CRS étaient très à cran, poursuit le ''capo''. Tout a commencé avant le début de la rencontre, à l'entrée du stade, quand 4 jeunes non-membres de la BP91 ont voulu rentrer dans le stade sans payer, raconte Sylvain. De là, il n' y a eu aucune sommation, les CRS ont chargé avec des coups de matraques et des gaz lacrymogènes, alors qu'il y avait avec nous plein de familles avec des enfants, ainsi qu'une femme enceinte. Une fois de plus, face à des supporters montpelliérains, la réaction policière a été disproportionnée ! Après ces incidents, dans le parcage visiteurs, ils nous ont supprimé la buvette, personne n'a pu ni manger, ni boire... Nous ne sommes pas des animaux ! Malgré tout cela, nous avons chanté pour nos joueurs et ceux de Rodez dans l'esprit de fête qui est le nôtre et celui de la Coupe de France. On était content, on gagnait, dans le mouvement une grille a cédé, mais ce n'était en aucun cas pour envahir le stade, contrairement a ce qu'ont pu dire les commentateurs de France 3 Languedoc-Roussillon ».

Défiance

Toujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine...
Des chicaneries dont Casti affirme également avoir fait les frais, à Rodez, dans des termes très graves et de la part d'un policier. Voici ce qu'explique à Médiaterranée ce supporter de Montpellier qui a perdu un œil en 2012, suite à un tir de Flash-Ball de la BAC :
« J’ai vu des flics matraquer et gazer des supporters gratuitement au milieu de femmes et d’enfants. Un flic me regardait avec un grand sourire et un œil fermé pendant plus de 5 minutes pour que tout le monde puisse observer sa provocation et son non-respect. J’ai entendu un flic me demander, toujours avec un grand sourire qui puait la fierté, si je voulais qu’on me crève l’autre ! Et, pour finir, j’ai vu un ami se faire interpeller dans l’espoir qu’on finisse par être violents, à notre tour. On a su rester calme, mais la haine et le dégoût envers ceux censés être les ''gardiens de la paix'' sont toujours là. Je n’ai plus mes yeux pour pleurer, mais il me reste des moyens d’expression : j’espère que les gens comprendront que ce jour-là, les racailles, c’était eux... »
Pour conclure ce drôle de tableau qui, on le voit au final, est loin d'être au seul désavantage des ultras, soulignons que le membre de la Butte Paillade 91 interpellé hier par les forces de l'ordre, était toujours en garde à vue à Rodez ce matin. Au motif fallacieux, selon Sylvain, qu'il aurait jeté un caillou sur un policier...
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« Pas un seul instant », répond Sylvain de la Butte Paillade 91, tandis que le site AllezPaillade.com partage le même constat.
« Ce qu'il s'est passé, c'est qu'un important dispositif policier a été déployé et que les CRS étaient très à cran, poursuit le ''capo''. Tout a commencé avant le début de la rencontre, à l'entrée du stade, quand 4 jeunes non-membres de la BP91 ont voulu rentrer dans le stade sans payer, raconte Sylvain. De là, il n' y a eu aucune sommation, les CRS ont chargé avec des coups de matraques et des gaz lacrymogènes, alors qu'il y avait avec nous plein de familles avec des enfants, ainsi qu'une femme enceinte. Une fois de plus, face à des supporters montpelliérains, la réaction policière a été disproportionnée ! Après ces incidents, dans le parcage visiteurs, ils nous ont supprimé la buvette, personne n'a pu ni manger, ni boire... Nous ne sommes pas des animaux ! Malgré tout cela, nous avons chanté pour nos joueurs et ceux de Rodez dans l'esprit de fête qui est le nôtre et celui de la Coupe de France. On était content, on gagnait, dans le mouvement une grille a cédé, mais ce n'était en aucun cas pour envahir le stade, contrairement a ce qu'ont pu dire les commentateurs de France 3 Languedoc-Roussillon ».

Défiance

Toujours est-il qu'à quelques minutes de la fin de la rencontre, les CRS qui s'étaient déjà fricotés avec les supporters montpelliérains, ont été déployés juste devant ces derniers, sur la pelouse du stade. Ce qui a entraîné les inévitables chicaneries verbales que l'on imagine...
Des chicaneries dont Casti affirme également avoir fait les frais, à Rodez, dans des termes très graves et de la part d'un policier. Voici ce qu'explique à Médiaterranée ce supporter de Montpellier qui a perdu un œil en 2012, suite à un tir de Flash-Ball de la BAC :
« J’ai vu des flics matraquer et gazer des supporters gratuitement au milieu de femmes et d’enfants. Un flic me regardait avec un grand sourire et un œil fermé pendant plus de 5 minutes pour que tout le monde puisse observer sa provocation et son non-respect. J’ai entendu un flic me demander, toujours avec un grand sourire qui puait la fierté, si je voulais qu’on me crève l’autre ! Et, pour finir, j’ai vu un ami se faire interpeller dans l’espoir qu’on finisse par être violents, à notre tour. On a su rester calme, mais la haine et le dégoût envers ceux censés être les ''gardiens de la paix'' sont toujours là. Je n’ai plus mes yeux pour pleurer, mais il me reste des moyens d’expression : j’espère que les gens comprendront que ce jour-là, les racailles, c’était eux... »
Pour conclure ce drôle de tableau qui, on le voit au final, est loin d'être au seul désavantage des ultras, soulignons que le membre de la Butte Paillade 91 interpellé hier par les forces de l'ordre, était toujours en garde à vue à Rodez ce matin. Au motif fallacieux, selon Sylvain, qu'il aurait jeté un caillou sur un policier...
- See more at: http://www.mediaterranee.com/0612014-montpellier-rodez-quand-la-police-et-les-ultras-senvoient-des-fleurs-en-coupe-de-france.html#.Us2y47azz7c