lundi 17 février 2014

Celtic Glasgow : Retour officieux de la Green Brigade à Parkhead lors de Celtic - St Johnstone...

Bannis de Parkhead ou changés d'emplacements, les membres de la Green Brigade, le groupe ultra, controversé du Celtic Glasgow, ont fait un retour officieux dans le Celtic Park lors du match entre les "Bhoys" et St Johnstone...

Après les incidents survenus en fin d'année dernière lors du match entre Motherwell et le Celtic au court duquel de nombreux sièges avaient été détruits dans le "South Stand" du Fir Park Stadium occupé par 6000 supporters des "Bhoys" et des fumigènes allumés et lancés sur la pelouse, les dirigeants du club de Parkhead avaient décidé d'interdire de stade, 128 membres de la Green Brigade...

250 abonnements détenus par des membres de la Green Brigade dans la "Section 111" avaient été déplacés dans d'autres secteur du stade.

Cette décision venait après une série d'incidents qui avait vu le Celtic notamment condamnés à une amende 42 000 £ par l'UEFA après une immense banderole représentant le "terroriste" de l'IRA, Bobby Sands, qui avait été déployée lors d'un match de Ligue des Champions contre l'AC Milan.

Après quelques mois d'absence dans le Celtic Park, environ 250 membres de la Green Brigade, qui avaient acheté des billets individuels, ont réussi à entrer cinq minutes avant le début du match contre St Johnstone dans la section 118 de la "Lisbon Lions Stand" du stade du East End de Glasgow, en se plaçant derrière une bâche du groupe...

En Juillet 2013, la direction du Celtic avait déjà bloqué l'accès à la "Section 111", le secteur occupé dans Parkhead par la Green Brigade, groupe de supporters des "Bhoys" organisé sur le mode ultra' et très impliqué politiquement, après les incidents survenus lors du match contre Cliftonville, en tour qualificatif de la Ligue des Champions, au cours duquel plusieurs engins pyrotechniques avaient été lancés sur la pelouse... 

En Mars 2013, la Green Brigade avait organisé une marche de protestation suite à une importante augmentation des interdictions de stades appliquées à ses membres, décrivant cela comme un "harcèlement policier". Après des incidents avec les nombreux policiers présents, treize membres de la Green Brigade avaient été arrêtés et plusieurs mis en examen pour "violation à l'ordre public, violences contre agents de police et résistance à interpellation"...