mercredi 12 mars 2014

Chroniques Autrichiennes : Oliver Pohle, le "capo" des Ultras Rapid maintenu en détention provisoire…

Le Tribunal Pénal Régional de Vienne a étendu la détention provisoire de l'ex chef de des Ultras Rapid, Oliver Pohle, pour une période de deux mois, après son interpellation en Février 2014 au cours d'une opération de Police liée aux violences survenus à Vienne en Septembre 2013 au terme du match amical entre le SK Rapid et le FC Nuremberg entre plus d'une centaine d'ultras du Rapid et Policiers...


44 membres des Ultras Rapid du Rapid Vienne avaient été interpellés lors d'une vaste opération de Police lancée dans quatre Etats pour être interrogés sur les violences survenues le 7 Septembre 2013 quand des heurts avaient eu lieu entre ultras viennois et la Police en marge du match amical entre le Rapid et le FC Nuremberg.

Placé en détention préventive ainsi que quatre autres membres des Ultras Rapid depuis son interpellation (deux autres ont été libérés) le Tribunal a rejeté une nouvelle demande de remise en liberté.

Oliver Pohle, qui officielle n'était plus le capo des UR88, était déjà sous le coup d'une condamnation à 14 mois de prison et faisait toujours figure de chef incontesté des ultras "grünen"...

Pohle comme plusieurs autres ultras du Rapid Vienne a été identifié sur des photos analysées par la Police après les violents incidents survenus à Vienne en Septembre 2013 au terme du match amical entre le SK Rapid et le FC Nuremberg derrière la Südtribüne entre plus d'une centaine d'ultras du Rapid qui s'étaient violemment heurtés au Policiers (accusés de provocations) De nombreuses personnes, dont des femmes et des enfants avaient été blessées durant ces heurts et quelques-unes ont dû être hospitalisées pour des soins... 

Présent lors de ce match et identifié lors de ces violences, Oliver Pohle avait cependant déjà été condamné en Juin 2013 en appel à 14 mois de prison suite aux violences survenues le 21 Mai 2009 impliquant des ultras du Rapid en marge d'un déplacement à Linz. Pohle avait été placé en liberté surveillée avec l'obligation du port d'un bracelet électronique à la cheville et ne faisait l'objet d'aucune mesure d'interdiction de stade...