Les premiers heurts entre hooligans anglais et barrabravas argentins ont eu lieu samedi à Copacabana où des "Guerreros" de Rosario Central se sont affrontés avec des supporters anglais lors du "banderazo" organisé par les hinchas argentins au "posto 4" de Copacabana à Rio de Janeiro.
Les incidents se sont produit en marge du "défilé" regroupant plus de 3000 hinchas argentins venus soutenir l'Albiceleste qui débute ce soir la compétition à Maracana contre la Bosnie-Herzégovine avant que la police militaire brésilienne n'intervienne pour faire cesser les affrontements. Des tensions étaient déjà survenus entre les hinchas argentins et les policiers brésiliens présents en masse dans le cadre d'un important dispositif de sécurité mis en place...
Les autorités anglaises ont retiré 1400 passeports à des supporters anglais considérés comme violents avant le début de la compétition tandis que les autorités argentines ont fourni à leurs homologues brésiliennes une base de données comportant environ 2100 noms de barrabravas, interdits de séjour au Brésil durant la Coupe du Monde.
Début Juin, les membres des Hinchadas Unidas Argentinas (HUA), le regroupement des barras bravas argentins créé lors du Mondial en Afrique du Sud avait annoncé sa dissolution temporaire par la voix de Cristian "el volador" Camillieri, le chef de la barra de Gimnasia de La Plata, un des groupes de HUA qui comprend aussi cette année les barras d'Independiente, Lanús, Rosario Central et Huracán notamment. Camillieri accusant implicitement l'AFA (fédération) d'avoir "donné" des billets à d'autres barras bravas, notamment celles des "clasicos" (Los Borrachos del Tablón, La Doce, la Gloriosa Butteler, La Banda del Pincha...)