Dans un communiqué les UTC s'élèvent contre cette nouvelle mesure répressive et liberticide et appellent à l'unité contre la répression.
"Qui a ordonné la saisie des T-shirts ? La Préfecture de Police de Gênes. Pour elle, l'expression "Liberté pour les Ultras" est une incitation à la violence. Ceci est la vérité, la seule vérité. Dans le passé, la Préfecture de Police de Gênes s'était déjà érigée en "protagoniste" zélé de la censure, allant au delà toute logique comme lorsque, par exemple, elle avait interdit l'accès au stade de deux banderoles ne portant rien d'autres que les articles 18 et 21 de la Constitution italienne.
Mercredi, ce ne sont pas seulement nos T-shirts qui ont été saisis, il nous a aussi été retiré le droit d'être en mesure d'exprimer nos pensées, notre avis, un concept qui n'a rien à voir avec la violence. C'est un fait d'une gravité sans précédent. La liberté de pensée appartient à tout le monde, les tifosi et les autres. Nous n'avons pas l'intention de faire un pas en arrière tant cette agression est vile et insensée.
Dans le passé, beaucoup de personnes, beaucoup de Sampdoriani, ont pu faire preuve de solidarité quand ont été malmenés des principes fondamentaux tels que la liberté d'expression ou de déplacement. Ceci est un appel pour nous tous, car il est temps de dire assez.
NON A LA REPRESSION aujourd'hui pour les ultras, demain pour toute la ville"
Ultras Tito Cucchiaroni
(Art 18 : Les citoyens ont le droit de s’associer librement, sans autorisation, à des fins que la loi pénale n’interdit pas aux individus - Art 21 : Tout individu a le droit de manifester librement sa pensée par la parole, par l’écrit et par tout autre moyen de diffusion)
(Art 18 : Les citoyens ont le droit de s’associer librement, sans autorisation, à des fins que la loi pénale n’interdit pas aux individus - Art 21 : Tout individu a le droit de manifester librement sa pensée par la parole, par l’écrit et par tout autre moyen de diffusion)
Communiqué :
La frase “Libertà per gli Ultras” è istigazione alla violenza. La frase “Libertà per gli Ultras” non merita di entrare allo stadio.
Mercoledì scorso, poche ore prima della partita Sampdoria - Chievo, il nostro gruppo si è visto sequestrare tutte le magliette che portavano impressa tale frase. Magliette che sarebbero state distribuite ai tifosi sampdoriani a fronte di un'offerta libera.
Chi ha ordinato il sequestro delle magliette? La Questura di Genova. Per loro la frase “Libertà per gli Ultras” è istigazione alla violenza. Questa è la verità, l'unica verità. Già in passato la Questura di Genova si era resa “protagonista”, in negativo, di censure fuori da ogni logica, come quando, ad esempio, vietarono l’ingresso allo stadio di due striscioni recanti nient’altro che gli articoli 18 e 21 della Costituzione Italiana. Non a caso, l’articolo 21 è proprio quello che sancisce il “diritto di manifestare liberamente il proprio pensiero con la parola, lo scritto e ogni altro mezzo di diffusione”.
Ci teniamo a far sapere cosa è successo. Mercoledì non sono state sequestrate solo della magliette, ci è stato espropriato il diritto a poter esprimere un nostro pensiero, una nostra opinione, un concetto che nulla ha a che vedere con la violenza. E' un fatto di una gravità inaudita. La libertà di pensiero appartiene a tutti, tifosi di calcio e non. Non intendiamo fare un solo passo indietro. Non se l'attacco é così vile e insensato.
Già in passato tante persone, tanti Sampdoriani, hanno saputo mostrare solidarietà quando sono stati tirati in ballo principi fondamentali come la libertà di espressione o di movimento. Questa é una chiamata per tutti noi, perché c'é un momento in cui bisogna dire basta.
NO ALLA REPRESSIONE, oggi per gli ultras domani per tutta la città"
Ultras Tito Cucchiaroni
