mardi 30 septembre 2014

Superclásico : Une tribune du Monumental pourrait être fermée par mesure de sécurité lors de River Plate - Boca Juniors...

Face au contexte de plus en plus tendu au sein de la Barra Brava de River Plate dont deux factions se disputent à nouveau le contrôle après plusieurs années de calme relatif, le Comité de sécurité de Buenos-Aires, pourrait décider de fermer la Tribune Centenario Alta, faute de vouloir prendre des mesures de sécurité adaptées et malgré la perte financière engendrée pour le club de Nuñez qui recevra dimanche prochain dans le Monumental, Boca Juniors lors du 203ème Superclásico en "Primera"...

1200 agents de police seront cependant présents pour ce Superclásico alors que les hinchas bosteros ne pourront pas se déplacer à Nuñez mais les risques d'incidents entre les deux factions rivales de la "barra millonaria" avec d'un côté les Borrachos del Tablón qui se trouvent dans l'emplacement historique de la Tribune Sívori Alta et la "facción disidente" qui s'est placée en face, lors du dernier match à domicile, dans la Centenario Alta font qu'une fermeture de l'ancienne "popular visitante" est sérieusement envisagée.

La nouvelle "guerre" interne qui touche, depuis de longs mois, les Borrachos del Tablón, la Barra Brava de River Plate, pour le contrôle des "paravalanchas" est désormais à son apogée et promet de se terminer tout aussi tragiquement que celle qui avait opposé Adrián Rousseau et Alan Schlenker, chefs historiques des Borrachos dans les années 2000 et qui avaient conduit à la mort de Gonzalo Acro en 2007.

La faction dissidente de la "barra millonaria", qui est issue de l'union de tous les groupes qui avaient été écartés des Borrachos del Tablón en 2007 et qui est actuellement menée par les groupes dirigés par "Cuqui" Alvarez des
"Patovicas" de Hurlingham, Rubén Darío Velardez "Toti" de la "Banda del Oeste", Ariel El Pato Calvici, Alejandro El Zapatero Flores et d'autres barras issus de la "Zona Norte", avait réussi à entrer en force dans la Centenario en lançant des chants contre la "barra officielle" située en face, en Sivori Alta, lors du dernier clásico face à Independiente.

Environ 450 barras avaient alors été bloqués par les forces de Police en dessous de la Centenario avant de réussir à entrer dans la Tribune haute en entonnant des chants menaçants à l'attention de la barra officielle comme "Sólo te pido que nos vengas a buscar" et "Acá están, estos son, Los Borrachos del Tablón"...

Certains chefs de la "barra dissidente" sont en fait des "historiques" des Borrachos comme Hernán Taboada, présents lors de l'époque de Schlenker et Rousseau et qui avait perdu sa place après la "Batalla de los Quinchos" en 2007. Il a été le ciment qui a réuni "Los Patovicas" de Hurlingham avec ceux de la "Banda del Oeste" rejoints par d'autres barras de la "Zona Norte" de Damián Paz et Chatruc et de la "Sur" de Don Orione accompagné de plusieurs autres "figures" de la barra millonaria, dont ceux de Saavedra, le groupe de Zapatero Flores et celui d'Ariel Pato Calvici qui après quelques "accrochages" avec Martín Araujo et Héctor Godoy, les chefs de la "barra oficial", ont changé de "camps"...